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La guerre de propagande

Étude de cas : La guerre de propagande. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Décembre 2014  •  Étude de cas  •  1 401 Mots (6 Pages)  •  685 Vues

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Introduction

Le XXe siècle a connu deux guerres mondiales. Sans précédent dans l'Histoire par leur violence liée notamment aux innovations technologiques (mitrailleuses, chars, bombe atomique) et leur ampleur, ces deux conflits sont des guerres « totales » dans la mesure où ils mobilisent non seulement les soldats, mais l'ensemble de la société (forces économiques, psychologiques, etc.). Surtout, ils ont tous deux donné lieu à un génocide. L'affrontement idéologique qui a suivi la Seconde Guerre mondiale jusqu'à l'aube des années 90, baptisé « Guerre Froide », s'est caractérisé par son quasi-absence de conflit direct entre l'Est et l'Ouest, du fait cet « équilibre des pouvoirs », mais une série de crises aux marges. L'éclatement du bloc soviétique au début des années 90 a libéré les tensions nationales et donné lieu à de nouvelles formes de conflits non-étatiques.

Une guerre des propagandes

Ce combat idéologique explique l’importance de la propagande comme instrument de lutte, pour maintenir le moral des siens, justifier le combat et la guerre psychologique pour démoraliser le camp adverse. La propagande bénéficie des progrès importants des techniques de l’information : les affiches, la presse, les tracts sont utilisés mais aussi le cinéma et surtout la radio.

B) Une économie de guerre

La mobilisation des économies

Avec l’entrée en guerre des États-Unis en 1941, la guerre devient vraiment mondiale. Dans cette guerre totale où une victoire rapide n’est plus possible, les moyens humains et matériels sont mis en œuvre par tous les belligérants pour permettre la victoire finale.

La guerre mobilise l’ensemble des économies et des sociétés et nécessite la mise en place d’économies de guerre dans les pays belligérants. Grâce aux accords de prêt-bail, les États-Unis contribuent à l’organisation de la guerre totale chez les Alliés dès 1941, puis le président américain Roosevelt rend public le 6 janvier 1942 le Victory Program qui doit faire des États-Unis « l’arsenal des démocraties ».

L’économie de guerre des régimes fascistes est fondée sur l’exploitation des territoires conquis et de leurs populations. Ainsi, l’Europe sous domination nazie en 1942 est pillée et asservie. L’Allemagne réquisitionne les matières premières et les produits alimentaires. Pour remplacer les travailleurs allemands partis au front, elle a recours aux prisonniers de guerre, aux déportés des camps de concentration et à une main d’œuvre qui est prélevée dans tous les territoires occupés (STO*).

La science au service de la guerre

La guerre accélère les innovations technologiques (radar, moteur à réaction…) et met en œuvre des moyens de destructions de plus en plus puissants (chars, bombardiers, fusées V1 puis V2 allemandes…). Les progrès scientifiques dans l’armement rendent possible les massacres à grande échelle, notamment par voie aérienne. Un pas décisif est franchi avec la mise au point par les États-Unis de l’arme nucléaire aux capacités de destruction inégalées.

C) Une guerre d’anéantissement

Les victimes militaires

Des millions d’hommes sont mobilisés dans les armées. La modernisation des armements (chars d’assaut, fusils-mitrailleurs, mines, obus…) provoque des pertes considérables. Le sort des prisonniers de guerre, particulièrement dans l’Est de l’Europe et en Asie est terrible. Ainsi, persuadée de devoir anéantir la menace communiste, l’armée allemande est sans pitié envers les prisonniers de guerre soviétiques. On estime que sur plus de 3 millions de prisonniers de 1941, 2 millions meurent de faim, d’épuisement ou sont liquidés.

Les victimes civiles

Mais ce sont surtout les populations civiles qui sont devenues des cibles. L’extermination des Juifs et des Tziganes dans des ghettos et des camps est froidement organisée par l’Allemagne nazie. Les armées n’hésitent pas à faire subir aux populations civiles des représailles sanglantes, à massacrer des otages ou des prisonniers de guerre. En Asie, les Japonais prennent la ville chinoise de Nankin en 1937 et se rendent coupables du premier massacre de la Seconde Guerre mondiale (100 000 personnes tuées). En France, le 10 juin 1944, le village d’Oradour-sur-Glane (Limousin) est entièrement brûlé et la population massacrée par une division SS. Les armées utilisent surtout les bombardements stratégiques massifs de terreur sur les populations civiles pour briser la résistance ennemie et remporter la victoire. C’est ce qui explique les lourdes attaques aériennes de l’aviation allemande contre les villes anglaises à partir de 1940 ou des villes allemandes par les Alliés à la fin de la guerre (comme à Dresde le 14 février 1945, 35 000 morts). De même l’utilisation au Japon de la bombe atomique sur Hiroshima a fait 70 000 morts, celle sur Nagasaki 80 000 morts, sans compter les victimes ultérieures (radiations…).

Un bilan sans précédent

Le bilan humain est extrêmement lourd : sur plus de 50 millions de morts, les civils sont frappés autant voire plus que les militaires dans certains cas. L’Europe est particulièrement touchée avec presque 35 millions de morts. En URSS, les pertes humaines s’élèvent à plus de 20 millions dont plus de la moitié de civils (au total, 14 % de la population). En Pologne,

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