La gentrification dans le monde

UNIVERSITÉ ALASSANE OUATTARA

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UFR : Communication, Milieu et Société (CMS)

      Département de Géographie

Niveau : Licence 2

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LA GENTRIFICATION DANS LE MONDE

Présenté par :

YAO Kouakou Samuel                  CI0315001245

YAO Kouassi Atchelo Fidèle        CI0315000559

YAO Kouakou Sitafa                     CI0315002006

YAO Kouadio Arnaud                   CI0315001941

YAO Kouadio Donald                   CI0315000995

YAO Kakou Frank José                 CI0315001225

Enseignant :    Dr  ASSUE  Aimé

SOMMAIRE

INTRODUCTION

1. PERSPECTIVE GENERALE DE LA GENTRIFICATION

1. Définition
2. Historique
3. Champs d’action de la gentrification

1. PROCESSUS ET ACTEURS DE LA GENTRIFICATION

1. Processus de la gentrification
2. Acteurs de la gentrification

1. LE PHENOMENE DE LA GENTRIFICTION DANS LE MONDE

1. Les causes de la gentrification dans le monde
2. Les effets de ce phénomène dans le monde

1.  Les avantages
2.  Les  limites

1. Quelques esquisses de solutions

CONCLUSION

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

INTRODUCTION

    Depuis plusieurs décennies, les quartiers populaires centraux des grandes villes s’embourgeoisent et se transforment en profondeur. Ce processus a été qualifié de gentrification en anglais et a suscité une riche littérature, tant en géographie qu’en sociologie urbaine. Afin de mieux comprendre cette notion et le processus lui-même, nous présentons ici une  attenance à développer de façon progressive dans notre travail, les perspectives générale de la gentrification, le processus et les acteurs de la gentrification, et les phénomènes de la gentrification dans le monde.

1. PERSPECTIVES GENERALE DE LA GENTRIFICATION

1. Définition

    La gentrification est un phénomène urbain par lequel des arrivants plus aisés s’approprient un espace initialement occupé par des habitants ou usagers moins favorisés transformant ainsi le profil économique et social d’un quartier au profit exclusif d’une couche social plus favorisé. À l’origine, la gentrification désigne un processus conjuguant réhabilitation de quartiers populaires habitat ancien et transformation de leur profil social, par  l’installation de ménages des classes moyennes et supérieures et  l’éviction graduelle des classes populaires initialement en place. Ces solutions vont de pair avec un renchérissement des coûts d’accès au logement et  s’accompagnent souvent de transformations des tissus commerciaux et de l’offre de services, de changement des modes d’usage des espaces publics et d’un accroissement de la part des propriétaires occupants.

1. Historique

    Le terme anglais de  gentrification  apparaît pour la première fois en 1963, sous la plume d’une sociologue marxiste, Ruth Glass, dans son ouvrage London aspect of change, étudiant le phénomène à Londres dans les années 1960. En 1964 en préface d’un rapport de recherche  commodité par les autorités publiques, elle le décrit ainsi : « l’un après l’autre, de nombreux quartier londoniens ont été envahi par les classes moyennes supérieures et inferieures modestes et miteuses de petites maisons, deux pièces au rez-de-chaussée, deux pièces à l’étage ont changés de mains à l’expiration du bail et sont devenus d’élégantes et onéreuses résidences. Des maisons plus vastes, encore dévalorisées quelques années auparavant transformées en pension ou subdivisées en petits appartements ont été revalorisé. Le statut social et la valeur actuelle de ces logements ont, dans tous les cas, considérablement augmenté par rapport au niveau précèdent dans ces quartiers. Une fois que ce processus de « gentrification » démarre dans un quartier, il s’étend rapidement jusqu'à ce que tout ou la plus part de ces occupant des places populaires ne soit évincés ». Depuis les années 1980, la gentrification est devenue un processus bien plus massif qui touche une large gamme de territoire  en dehors des seuls quartiers centraux des grandes métropoles occidentales. La gentrification n’est plus non plus limitée à une rénovation des quartiers anciens mais progresse aussi par construction neuve de haut de gamme mêlant logements, commerces, bureaux, centres de congrès, musées, Centres de spectacle. De nos jours, la notion de gentrification reste inchangée par rapport à la description originelle de RUTH GLASS.

1. les champs d’actions de la gentrification

Les champs d’actions de la gentrification sont diverses, on constate que :

• Au niveau du commerce, au sein des quartiers gentrifiés de nouveaux types de commerce y sont développés offrant des produits chers et de qualités aux populations.
• Au plan social, le développement de ces quartiers gentrifiés sont menés par la population de la classe supérieure (les bourgeois).
• Au niveau de l’habitat, les quartiers gentrifiés à l’origine précaires sont transformés en des quartiers haut standing avec de nouvelles commodités.
• Au niveau démographique, la gentrification apporte une modération de l’accroissement de la population avec la pratique du planning familial en vue d’un  mieux être.
• En fin, au niveau économique, la gentrification crée de nouvelles entreprises et unités industrielles.

1. PROCESSUS ET ACTEURS DE LA GENTRIFICATION

1. Processus de la gentrification

    Les premières descriptions de la gentrification, au cours des années 1960 et 1970, rendent compte d’un processus qui procède par vagues successives :

   D’abord, des groupes « pionniers »  s’installent dans des quartiers bon marché, au patrimoine dégradé mais « intéressant » et où il leur est loisible de déployer des modes de vie alternatifs  ( homosexuels, artistes, et styliste ); ils y sont progressivement rejoints par des ménages plus traditionnels de classes moyennes qui y entreprennent  la réhabilitation de l’habitat pour et par eux-mêmes; la dernière vague voit l’implication de promoteurs immobiliers qui réhabilitent l’habitat à destination de clientèles plus larges et plus nanties. Le rythme des évictions des populations initialement en place s’accélère graduellement, jusqu’à concerner les « pionniers » de première vague. Les interventions des pouvoirs publics en appui du processus sont alors relativement secondaires (aides à la réhabilitation privée) et le capital immobilier concentré n’intervient qu’en fin de parcours.

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