La France Et Son Immigration Depuis le début du XIXème siècle
Rapports de Stage : La France Et Son Immigration Depuis le début du XIXème siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 26 Novembre 2013 • 311 Mots (2 Pages) • 1 068 Vues
A la fin du XIXe siècle, l’immigration devient indissociable de l’activité économique du pays. La particularité à cette époque : forte croissance et faible natalité. Les différentes vagues historiques d’immigration sont principalement liées aux cycles d’activité du pays. La France qui est un pays riche, industriel et agricole, attire une main d’œuvre immigrée importante. L’immigration française se forge sur la crise sociale et d’empreinte coloniale. L’immigration en France connaitra 3 périodes importantes. 1ère période fin du XIXe siècle à 1945 avec une vague d’immigration précoce et massive, 2ème période de 1945 à 1970, les Trente Glorieuses et la 3ème période de 1945 jusqu’à aujourd’hui, avec le ralentissement et le contrôle des flux migratoires.
Fin 19ème siècle à 1945. Jusqu’à la première guerre mondiale la France était le premier pays d’Europe, d’immigrant. La première vague d’immigration, répond à un besoin démographique du pays. Le faible taux de natalité et de la guerre 14-18, il y a un véritable déficit de population pour la France. Pour les immigrés, il s’agit de fuir la pauvreté de leur pays d’origine et les dictatures politique qui se mettent en place en Europe, comme la guerre d’Espagne 1936-1939, l’Italie de Mussolini, etcétéra… L’origine géographique des immigrants est d’abord européenne, puisque l’immigration concerne essentiellement des Italiens, des Belges et des Allemands, dans un premier temps avant de finir par s’étendre aux Polonais et aux Espagnols vers les années 1930. La France qui est une seconde puissance coloniale après le Royaume-Uni, fait aussi largement appel à une main d’œuvre coloniale. Avec la crise des années 1930, l’immigration est très mal perçue - malgré le fait, qu’elle est nécessaire – par une partie de la population française. Cela engendre des vagues de xénophobie virulentes. C’est d’autant plus violent que les lois contre le racisme n’existent pas et les attaques se multiplient, exemple : morts par « ratonnade »,... [à continuer]
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