L'eau Dans La Turquie Irak Et Syrie

1) Les disponibilités en eau des différents climats sont :

- Ordu, climat de la mer Noire, les disponibilités en eau sont : de Janvier à Octobre environs de 70 mm d’eau et d’Octobre à Décembre environs 120 mm d’eau.

- Antalya, climat méditerranéen, les disponibilités en eau sont : de Janvier à Mars environs 170 mm d’eau, de Mars à Octobre environs 20 mm d’eau et de Octobre à Décembre environs 135 mm d’eau.

- Ankara, climat semi-aride, les disponibilités en eau sont : de Janvier à Mai environs 30 mm d’eau, de Mai à Octobre environs 5 mm d’eau et d’Octobre à Décembre 30 mm d’eau.

- Bagdad, climat désertique, les disponibilités en eau sont : de Janvier à Mars environs 15 mm d’eau de Mars à Octobre environs 1 mm d’eau et d’Octobre à Décembre environs 23 mm d’eau.

2) La Turquie, elle, est pourvu de fleuves, en peut en compter environs 10, alors qu’en Irak on peut constater qu’il y en a nettement moins, il y en a un seul, mais un grand alors qu’en Syrie il y en a aussi qu’un seul, mais là il n’est pas très grand, il est au contraire très petit.

3) Du point de vue des ressources en eau, la Turquie se place au premier rang avec 3010 m/hab : c’est un grand pays fortement peuplé avec de grosse ressource en eau tel que l’accès à deux mers ou encore, aucune zone de sécheresse ; ses secteurs d’activités sont assez équilibrées, 72% pour l’agriculture, 16% pour l’usage domestique et 12% pour les l’industrie.

En revanche, on constate que l’Irak est un pays faiblement peuplé avec des ressources en eau correct (2500m/hab), la présence de deux fleuves, Tigre et Euphrate lui assure une production en eau équilibré et continu ; son agriculture qui représente 92% de sa consommation d’eau semble protégée.

10) Les aménagements hydrauliques turcs réduisent considérablement le débit du Tigre et

de l’Euphrate en aval (en Syrie et en Irak, qui connaissent une situation de sécheresse

chronique). De plus, l’insuffisance d’eau douce a provoqué, en Irak, l’apparition

d’épidémie de choléra. Enfin, la baisse du débit des fleuves entraîne la réduction des

surfaces irriguées et cultivées donc la progression de la desertification en Irak.

11) La coopération entre ces trois Etats est nécessaire pour régler les problèmes sanitaires

(choléra en Irak) et environnementaux (progression du désert), mais aussi pour éviter de

trop fortes tensions diplomatiques qui pourraient déboucher sur une guerre de l’eau.

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