Etude de cas Hauts-de-France et Provence-Alpes-Côte d'Azur, des dynamiques contrastées
Étude de cas : Etude de cas Hauts-de-France et Provence-Alpes-Côte d'Azur, des dynamiques contrastées. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lekiwi • 28 Janvier 2021 • Étude de cas • 955 Mots (4 Pages) • 1 780 Vues
ETUDE DE CAS HAUTS-DE-FRANCE ET PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR
DES DYNAMIQUES CONTRASTEES (pages 136-137)
PARCOURS 1
- Les trajectoires démographiques des Hauts-de-France et de la Provence-Alpes-Côte d’Azur sont différentes. Tout d’abord, entre 1990 et 2019, la population de la région des Hauts-de-France n’a augmenté que de 3% tandis qu’en Provence-Alpes-Côte d’Azur la population a augmenté de 18%. Toutefois, le solde naturel en Provence-Alpes-Côte d’Azur est particulièrement faible (0,25 %/an) parce qu’un quart de la population a plus de 65 ans ce qui est supérieur au nombre de jeunes qui ont moins de 20 ans. De plus, la région a connu un très fort apport migratoire dans les années 70. La population s’y est donc installée et y a vieilli. On peut donc dire que la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est vieille. En Hauts-de-France, plus d’un quart de la population est âgé de moins de 20 ans contre 18,7% de personnes âgées. Son solde migratoire est négatif ce qui signifie que lorsque les jeunes deviennent actifs, ils migrent. La région Hauts-de-France est donc jeune.
- La région Hauts-de-France est la deuxième région la plus jeune de France métropolitaine. Cela est dû à sa situation géographique proche de l’Ile-de-France et au fait qu’elle compte des villes étudiantes telles que Lille ou Amiens. Ainsi, les jeunes ne sont que de passage dans cette région : ils y viennent pour étudier et dès lors qu’ils sont en âge de travailler, ils migrent vers les pôles urbains pour y trouver un emploi.
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce sont les migrations de retraites qui contribuent au vieillissement de la région. En effet, la région connait un fort héliotropisme des retraités. Ceux-ci ont un fort pouvoir d’achat ce qui hausse le prix de l’immobilier. Par conséquent, le coût est trop élevé pour que les jeunes habitent dans cette région.
- La situation du littoral de Provence-Alpes-Côte d’Azur est variée. Sa population est concentrée dans les pôles urbains tels que Marseille-Aix-en-Provence, Toulon ou Nice. Marseille-Aix-en-Provence a un taux de pauvreté supérieur à 20% en 2017 tandis que celui de Toulon s’élève à 15% et celui de Nice à 10%. Ces trois aires urbaines ne vieillissent pas.
Dans la région, la population est répartie sur toute la zone et n’excède pas les 300 000 habitants concentrés. Le taux de pauvreté est inégalement réparti : il est faible au nord de la région, vers l’Auvergne-Rhône-Alpes mais dans au cœur des Alpes il est très élevé. Concernant l’indice de vieillissement, celui-ci est particulièrement élevé dans les Alpes. L’indice de vieillissement est entre 98 et 130 pour la quasi-totalité du reste de la région. Cette répartition de la population et le vieillissement inégal pourraient s’expliquer par l’exode rural. De plus, les activités dans les Alpes sont saisonnières : l’économie tourne principalement autour des stations hivernales, de l’élevage et du tourisme vert. Le littoral, quant à lui, est plus attractif : les entreprises viennent s’implantées dans les pôles urbains (pour Marseille, dans sa métropole) ce qui attire la main-d’œuvre et donc les jeunes. La présence de la mer Méditerranée permet le développement de la pêche et du tourisme. Ainsi les ports de commerciaux et de plaisance font fonctionner l’économie. Toutefois, si Marseille est si pauvre cela s’explique par un taux de chômage élevé et le fait que les employés peu qualifiés, les retraités ou les ouvriers vivent en dessus du seuil de pauvreté. A l’intérieur de la région, le problème se pose moins car le coût de l’immobilier est relativement faible par rapport à celui des grandes villes.
- En Hauts-de-France, la population la plus pauvre est essentiellement concentrée dans le nord-est. Il s’agit de la métropole lilloise et de l’ancien bassin minier. Cette population est principalement composée d’étudiants et d’ouvriers. Selon Francetvinfo, un jeune sur 4 n’a pas d’emploi. Ils n’ont donc pas ou peu de revenus.
- Marseille et Lille sont deux villes qui sur certains points sont semblables : elles accueillent 1 million d’habitants, principalement jeunes, et le taux de pauvreté est identique. Les deux régions ont un littoral et donc des villes portuaires (Dunkerque pour les Hauts-de-France). Dans les terres, la population n’est pas très concentrée.
QUELLES REPONSES FACE AUX INEGALITES ? (page 138)
PARCOURS 1
- Dans les Hauts-de-France, les quartiers prioritaires sont, pour la plupart, très concentrés dans le bassin minier tandis qu’en Provence-Alpes-Côte d’Azur, ils sont répartis sur le littoral. Toutefois, ils sont aussi à proximité des grandes villes (Lille, Marseille, Toulon, etc.) et externes aux Zones de revitalisation rurale. On remarque aussi que ces quartiers sont placés à l’endroit où le taux de pauvreté est très élevé et où les habitants sont jeunes. De plus, ils sont placés la où l’activité économique est la plus forte de la région. La ségrégation socio-spatiale est plus forte en Provence-Alpes-Côte d’Azur que dans les Hauts-de-France car il y a moins de quartiers prioritaires et donc les plus démunis recevront une aide moins conséquente pour se loger.
- Les territoires concernés par le dispositif des Zones de revitalisation rurale sont situés au centre de la région. Pour les Hauts-de-France, il s’agit de territoires agricoles. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, il s’agit des territoires agricoles et montagneux.
- Les acteurs de l’aide alimentaire dans les Hauts-de-France sont les services sociaux et départementaux, les œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux, les centres communaux d’Action sociale et les opérateurs de l’aide alimentaire. Leur coordination est nécessaire car elle facilite l’accès à la nourriture et réduit le gaspillage, l’accès bénéficiaire qui est plus conséquent et la répartition des services sur le territoire.
- Le bassin minier bénéficie de nombreuses communes avec un ou plusieurs quartiers prioritaires et du dispositif zone franche dans le dessein de remédier aux inégalités et de dynamiser la région.
PARCOURS 2
[pic 1]
Problème | Résultat | ||||
Acteurs | Action | obtenu/ | |||
à corriger | |||||
attendu | |||||
Collectivité | |||||
Régions | territoriale/ | Mise en place | Plus de | ||
Taux de | aides | famines/ | |||
des quartiers | |||||
urbaines | pauvreté élevé | alimentaires/ | réduction des | ||
prioritaires | |||||
centres | inégalités | ||||
communaux | |||||
Bassin | Taux de | Collectivité | Baisse du taux | ||
minier du | Zone franche | de chômage, | |||
chômage élevé | territoriale | amélioration de | |||
Nord | |||||
l’économie | |||||
Régions | Déclin de la | Communes, | Zone de | ||
population | Aides d’ordre | ||||
collectivité | revitalisation | ||||
rurales | active/ emplois | fiscal | |||
territoriale | rurale | ||||
peus diversifiés | |||||
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