Etude de cas - Apple
Étude de cas : Etude de cas - Apple. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Arnaud Gallani • 1 Mars 2019 • Étude de cas • 1 849 Mots (8 Pages) • 1 183 Vues
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Problématique : En quoi l’IPhone de la firme transnationale américaine Apple se révèle être révélateur de la mondialisation économique et culturelle qui se manifeste à l’échelle mondiale ?
Introduction
L’IPhone est le smartphone (téléphone mobile dot é des fonctions d’assistant numérique -internet, mail, etc…- phare de la firme transnationale (FTN : entreprise qui exercent leurs activités à l’échelle mondiale, dont le chiffre d’affaire dépasse le demi-milliard de dollars) américaine Apple, implantée en Californie dans la Sillicon Valley.
A la base, Apple, dans les années 70, est spécialisé dans la fabrication et la vente d’ordinateur portale personnels, de service en ligne et de produits électroniques diverse. C’est en 2007, que Apple lance son tout premier IPhone, créent ainsi une concurrence acharnée avec le leader mondial des téléphones portables, Samsung.
Apple a donc participer à la distribution massive sur les marchés mondiaux de smartphones grâce un processus productif complexe sur plusieurs lieux et avec de nombreux acteurs. Dans le cadre de la mondialisation, Apple a su tisser et créer un réseau pour écouler son produit, tout en connaissant une concurrence et des rejets.
I/ De la conception à la fabriquation de l’IPhone : les espaces mondialisés mobilisés par la transnationale américaine
- Les espaces de conception et de fabrication des composants de l’IPhone
L’IPhone peut être considéré comme de « nationalité » américaine, du fait de Apple dont le siège social est en Californie, à Cupertino, depuis plus de 40 ans (Doc 1), en plein dans la Sillicon Valley, un environnement « favorable », où Apple conçoit et développe ses IPhone. Lorsque l’on parle de l’IPhone, on ne pense qu’à Apple, cette grande société américaine qui équipe de ses produits une grande majorité de personnes dans le monde.
Cependant, les smartphones d’Apple sont produits en très grande partie en dehors du pays d'origine. En effet, les centaines de pièces qui composent le téléphone sont fabriquées à 90% à l'étranger : les semi‐conducteurs de dernière génération viennent d’Allemagne et de Taïwan, les mémoires de Corée et du Japon, les écrans et les circuits de Corée et de Taïwan, les métaux rares d’Afrique et d’Asie, etc... Ces éléments sont ensuite assemblés en Chine par l'entreprise taïwanaise Foxconn. Seul le processeur est entièrement fabriqué aux EU (Doc 2).
- Les espaces d’assemblage de l’IPhone
L’entreprise Apple fait appel à de nombreux fournisseurs différents. Mais la plupart des usines sont implantées en Chine. Ainsi, le sous-traitant taïwanais d’Apple, Foxconn, possède plusieurs dizaines d’usines en Chine, dont certaines sont entièrement dédiées à la production d’Apple. Cet ensemble est appelé "Foxconn City", à Shenzhen, dans la province du Guangdong. Ces usines de Foxconn, emploie 230 000 personnes qui travaillent à l’assemblage des produits. Une grande partie de ces employés travails jusqu’à 12 d’affilée avec pour beaucoup un salaire de moins de 17 dollars par jour.
En temp que FTN, Apple a utilisé une « organisation de travail » qui a permis la création et le renforcement d’une phénomène économique : La Division Internationale du Travail (DIT : spécialisation de différents pays dans un type de production pour laquelle ils disposent d'avantages comparatifs). En effet, en exploitant, par exemple, des pays dit « atelier », à la main d’œuvre docile et peu couteuse comme la Chine, en concevant et développant son produit aux USA, etc… Apple favorise la division du travail autour de l’IPhone dans le monde, et donc la DIT. Apple s'appuie également sur la Division Internationale des Processus Productifs (DIPP : c'est à dire sur la participation de plusieurs pays aux différentes étapes de la fabrication d'un produit (jusqu'à l'assemblage final)(Cf cours).
Pour utiliser du verre dans la conception de ses smartphones, Apple avait au début pensé à une société Américaine du nom de Corning au services onéreux. Une entreprise chinoise (qui après recherche est en fait taïwanaise) Foxconn proposa ses services à la FTN. Cette entreprise allait permettre à Apple de produire beaucoup en peu de temps et peu d’argent grâce à différentes mesures :
- Lors de l’arrivée d’Apple et avant de signer le contrat ; l’infrastructure était déjà en construction « pour le cas où vous nous confierez le travail ». Cela démontre de la volonté de l’entreprise chinoise de travailler avec une FTN dans le but de tirer de gros bénéfices grâce à d’autres mesures ci-dessous.
-La présence d’un entrepôt rempli d’échantillons de verre, certainement de bonne qualité, démontre la facilité pour l’entreprise chinoise de s’approvisionner en verre (seulement 8 heures de route entre la découpe du verre et la technopole où est assemblé l’iPhone), et la rend donc plus attractive aux yeux d’Apple.
-Les conditions de travail des employés, payés parfois moins de 17$ (13€), travaillant 12 heures par jour 6 jours par semaine et dont ¼ dort dans des dortoirs aménagés sur place renforce la compétitivité de la technopole en permettant à ses employés d’assembler beaucoup plus de téléphones en suivant un mode opératoire que l’on peut supposer fordiste et qui permet donc aux employés de produire encore plus pour un salaire minimal.
Apple comme l’entreprise chinoise produisent beaucoup pour un coût minimal, et Apple à tout intérêt à continuer à construire ses iPhones en Chine, car rien de comparable n’existe aux États-Unis.
Aussi, la non nomination de cette entreprise pendant une grande partie du texte montre que ces conditions de travail ne sont pas une exception en Chine, et cette volonté pour des entreprises privées de générer autant de profit pourrait signifier la montée du système capitaliste dans un pays pourtant communiste grâce/à cause de la mondialisation.
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