Etude critique de cartes.
Étude de cas : Etude critique de cartes.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar feel-so-close • 30 Novembre 2016 • Étude de cas • 1 443 Mots (6 Pages) • 906 Vues
BEAUJARD 04/11/16
Maëva ETUDE CRITIQUE DE DOCUMENTS
TL1
La mondialisation est un vieux processus. Il consiste à mettre en relation tous les espaces à la surface de la Terre par des flux de toutes natures. Depuis le 16ème siècle, la mondialisation ne cesse d'évoluer, notamment dans le cas des transports depuis plusieurs années. Permettant ainsi des circulations humaines facilitées donc des flux migratoires plus fréquents, plus nombreux et plus simples à effectuer. Ainsi au terme de plusieurs années cela formera des diasporas soient des dispersions d'une communauté éthnique dans le monde qui parvient tout de même à garder son identité culturelle en maintenant entre membres de forts liens. Pour cette étude critique de document nous avons une carte analyptique avec une projection polaire, elle permet de situer dans le monde les diasporas chinoises et indiennes ainsi que les tranferts financiers des migrants. Cette carte est extraite de l'Atlas Géopolitique édité par la revue Diplomatie en 2010. Il faut savoir que cette revue est une source fiable puisque elle recouvre des analyses venant de nombreux experts en matière de relations internationales. Mais nous avons aussi deux histogrammes qui complètent la carte, ceux-ci montrent les 12 principaux pays d'émigrations et d'immigrations en 2010. Ces graphiques sont construits à partir de données venant du PNUD, soit le Programme des Nations Unies pour le Développement ainsi que de la Banque mondiale. La source est elle aussi fiable puisque ce sont des organisations qui dépendent de l'ONU. Nous verrons en quoi consiste les flux migratoires et leurs logiques et leurs impacts. Dans une première partie, nous verrons l'importance des migrations et diasporas dans le monde, dans une seconde nous verrons les logiques des flux migratoires et enfin dans une troisième partie nous verrons l'impact économique des flux migratoires.
Tout d'abord nous voyons clairement sur la carte que des figurés de surfaces nous indique assez lisiblement les deux principales diasporas. En effet, il est plus simple visuellement de localiser les diasporas sur une carte. Tandis que pour les histogrammes, il est moins aisé de voir au premier coup d'oeil les diaporas différentes. Le document 2 nous indique la part de personnes vivant en dehors de leurs pays d'origine et la part de personnes étrangères vivant dans leur pays d'accueil. Nous voyons par exemple sur le planisphère la présence de la diaspora chinoise qui est très largement diffusée dans le monde. Même si sa dispersion est importante la concentration reste forte en l'Amérique Latine, en Russie, en Europe centrale, en Australie, et en Inde avec entre 100 000 et 1 million de migrants chinois, mais aussi en Amérique du Nord, en Asie du Sud-Est où la concentration dépasse les 1 millions de chinois. Nous pouvons aussi nettement voir la diaspora indienne en dégradé de vert dans le planisphère, celle-ci compte la plus forte concentration de migrations avec plus de 20 millions d'individus qui se concentrent principalement en Amérique du Nord, en Arabie Saoudite et en Asie du sud-est pour plus d'un million d'individus à chaque fois. Nous pouvons d'ailleurs voir l'intégration quasi-totale de ces ensembles chinois et indiens de migrants dans le monde autour de nous. Nous trouverons dans les grandes métropoles des quartiers spéciaux comme le Quartier chinois (Chinatown à New York par exemple) ou même l'empreinte culturelle qu'apporte les migrations, comme des lieux de cultes, les sushis, le bollywood qui apporte nottament une diversité dans chaque pays.
Nous pouvons voir surtout grâce au document 2 que les pays d'émigrations sont principalement les puissances émergentes faisant parties des BRICS, comme l'Inde avec 11,4 millions de personnes vivant hors de leur pays, ou encore la Russie ou la Chine. Nous ne trouvons pas uniquement les pays émergents, mais aussi les pays du Sud, donc les pays en voie de développement comme le Bangladesh ou le Pakistan. Seulement nous pouvons voir que le Royaume-uni qui est une puissance importante dans le monde fait partie de la liste des pays d'émigrations. Nous nous doutons que les habitants des pays du Sud fuient leurs pays à cause de raisons économiques comme la pauvreté dans le cas du Bangladesh, de raisons politiques comme un régime politique déplaisant dans le cas de la Chine. Seulement si les anglais décident de migrer, c'est une migration qualifiée qui se fait entre pays développés comme la France, l'Amérique du nord ou encore l'Australie. Nous pouvons d'ailleurs très clairement voir dans le second histrogramme que les Etats-unis qui est la première puissance mondiale possède dans son territoire 43 millions d'étrangers. Nous voyons alors que les 12 premiers pays d'accueils comptent à eux tous 121 millions d'émigrés et que les migrations se font dans une logique particulière. Les habitants des pays non développés ou en voie de développement migrent vers les pays développés créant même parfois des couloirs de migrations comme pour le cas du Mexique et des Etats-unis. La carte est presque inutile dans le cas de l'étude des logiques des flux car aucune flèche n'est présentent sur la carte, elle aurait pourtant pu être lisible et simple à comprendre.
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