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DISSERTATION POPULATION HABITANTES

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Par   •  4 Décembre 2018  •  Dissertation  •  1 840 Mots (8 Pages)  •  453 Vues

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SUAREZ LOZANO Katherin Shirley        

Nº étudiant : 21904935

Université de Cergy-Pontoise

L3 Géographie et Aménagement

Atelier de Planification

LA PARTICIPATION HABITANTE ET MEMOIRE DE LIEUX

Depuis des siècles la démocratie est née sous le gouvernement de la Grèce, le principe de celle-ci a reposé sur la participation du citoyen.

Bien qu’aujourd’hui les manières de participer aient évoluées, elles continuent d’être un enjeu important présent dans notre société. Dans ce document nous tenterons de répondre aux différentes questions afin d’identifier le lien entre la participation des habitants et la mémoire des lieux en le développant en trois parties.

La première présentera des éléments de contexte pour une bonne compréhension du sujet et de leurs enjeux. La seconde partie décrira l’importance des ces pratiques participatives. Enfin, la troisième partie, nous permettra de trouver le lien entre la participation des habitants et la mémoire des lieux.

ELEMENTS DE CONTEXTE

D’où vient la « participation des habitants » en France ?

L’urbanisme a été initié en France pendant les années 50, avec le besoin de planification et reconstruction du pays après la guerre. À cette époque chaque problème et démarche au niveau de l’éducation, de l’appauvrissement, du logement et de la santé, ont été traités individuellement sans mettre en relation ces problématiques. L’action politique a été centralisée sans tenir compte des réalités locales, ce qui a conduit à un échec en termes d’intégration des populations les plus défavorisées.

En conduisant à l’émergence des problèmes urbains pendant les années 60, ils ont stimulé la naissance de participation comme un outil pour les groupes sociaux moins favorisés afin de prendre connaissance de leur besoin en désirant trouver leur place dans la cité.

A cause de ces échecs politiques, aujourd’hui nous avons une politique plus moderne avec une vue plus globalisée qui cherche de nouveaux chemins et nouvelles méthodes afin de prendre en compte globalement et territorialement les problèmes au lieu de les traiter séparément.

Mais depuis les années 80 la participation des habitants devient de moins en moins revendicative, en la rendant plus difficile.

C’est pourquoi un des objectifs de la France a été de développer la participation des habitants vers la croissance de la vie communale, en rapprochant les citoyens aux centres de décisions. Celle-ci prend plus d’importance avec la politique de la ville, institutionnalisée depuis 1981, est un moteur de la participation. Son objectif est de rétablir une situation économique et sociale viable dans les quartiers et mieux les insérer au reste de la ville. Malgré les problèmes qui tendent à s’accroître, la politique de la Ville ne lâche pas sa mission « visant à replacer les habitants au cœur des préoccupations locales, à porter des projets issus de leurs attentes et à renforcer ainsi la citoyenneté ».[1]

C’est comme ça qu’est née la décentralisation avec la loi du 2 de mars 1982, ainsi que la loi ATR en 1992 (relative à l’Administration territorial de la République) qui a mis en place la consultation communale et le transfert de compétences de l’État vers les collectivités locales distinctes, la LOADT en 1995 (Loi d’Orientation sur l’Aménagement et le Développement du Territoire), et la loi SRU en 2000 sont des mécanismes pour rapprocher le processus de décision des citoyens et de favoriser ainsi l’émergence d’une démocratie de proximité.

De cette façon l’État a constitué la participation des citoyens à la gestion de services publique locaux comme une des exigences de la république.

Qu’entendons-nous par « participation » ?

Il y a plusieurs définitions parmi tant d’autres, par exemple, la participation de Serge Gontcharoff [2] est un « engagement  volontaire vers une éco-décision et donc vers un partage du pouvoir accepté par l’autorité qui en a pris l’initiative ».

Pour Taoufik Souami[3], la participation porte sur « un ensemble de notions et de modes renvoyant à l’influence directe des habitants sur les décisions et les actions urbaines ».

La participation a une grande couverture dans les domaines suivants : scientifique, social, environnemental, économique et aux différentes échelles, qui impacte les locaux jusqu’à la chaine communautaire ; une définition évolutive qui recouvre différents sens, et qui peut changer selon les acteurs et les époques.

Cette définition se présente aussi comme l’outil indispensable au renforcement des liens sociaux. La qualité de vie dans un quartier résulterait non seulement des équipements présents, mais également de l’intensité des relations sociales[4].

L’IMPORTANCE DES CES PRATIQUES PARTICIPATIVES

Comment s’assurer que la conservation des nouveaux aménagements et projets seront acceptés par les habitants ?

Tout d’abord, le concept de participation est lié aux sentiments des habitants d’être citoyens en exerçant leurs droits et devoirs, de la même façon que de se sentir en partie reconnu comme acteurs de la cité.

Il semble nécessaire de penser que l'objet de la participation des habitants,  qui n’est pas prendre forcément connaissance de ses désirs et besoins mais plutôt de rendre des projets plus pertinents en les associant au processus de décision.

Celui-ci devient plus important dans l’assurance d’un projet et l’acceptation de la part de la communauté « Il faut bien faire la différence entre la consultation et la concertation ». Le premier objectif est une phase de communication avec le public sur un projet qui est défini et pour le deuxième est une période de débat sur les besoins et les principales caractéristiques d’un projet.

LE LIEN ENTRE LA PARTICIPATION DES HABITANTS ET LA MEMOIRE DES LIEUX.

Quelle est la convergence entre la participation des habitants et mémoire de lieux ?

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