Chinafrique

Chinafrique

Depuis quelques années déjà on parle de chinafrique pour désigner les étroites collaborations et partenariats entre la chine et l’Afrique. Mais plus précisément la fusion des deux termes est due à la montée en puissance de la présence chinoise sur le continent africain.

"La Chine et les pays africains sont destinés à être de bons amis, de bons frères et de bons partenaires et la coopération sino-africaine représente un bel exemple de coopération Sud-Sud" (Extraits du discours du président Xi intitulé "Etre en phase avec son temps pour parvenir à un développement commun" lors du Forum de commerce et d'industrie des BRICS à Johannesburg en Afrique du Sud, le 25 juillet 2018).

Le président chinois évoque le fait d'être en phase avec son temps et la notion de développement qui nécessite à notre époque la mondialisation plus particulièrement par le biais de l’économie.La cehine et l’afrique tirent profits des nombreuses collaborations autant pour l’afrique qui tend à se développer que pour la chine qui cherche a bénéficié des avantages financiers que l’afrique est prête à offrir.

Quels enjeux soulèvent la présence chinoise en Afrique ?

Dans un premier temps nous évoquerons le partenariat commercial entre la Chine et l’Afrique puis dans un second temps nous aborderons comment la Chine étant un partenaire commercial de l’Afrique contribue aussi à la recomposition des espaces de la production à l'échelle de l’Afrique continental.

          Tout d’abord entre 2000 et 2015 les échanges chinois ont été multiplié par 30 et atteint la barre des 300 milliards de dollars ce qui fait de la chine le premier partenaire commercial de l’afrique depuis 2011.Les relations sino-africaines sont tout de même basé sur la base du gagnant-gagnant.

          En effet la chine permet les investissements directs à l’étranger  en délocalisant les firmes. L’Afrique notamment l’Ethiopie facilite l’installation des entreprise chinoise afin d’en attirer un plus grands nombre de firme qui profité d’exonération de taxe sur les produits importé, une démarche administrative simplifié et une manoeuvre abondante et bon marché puisque le salaire d’un ouvrier ethiopien  est en moyenne de 30€ soit 20 fois moins qu’un ouvrier chinois.

          De plus l’Ethiopie tire profits et compte sortir de la pauvreté et devenir la nouvelle puissance industriel de l’afrique en ayant déjà plus de 300 entreprises chinoise implanté dans le pays.L’Ethiopie gagne une importante diversification de son économie grâce aux firmes et une réduction d’un chômage qui touche 25 pour cent de la population active.

La chine apporte aussi une révolution industrielle avec les machines importés facilitant et rendant plus rapide les productions industrielles.

            Deuxièmement, dans de nombreux pays d’Afrique on perçoit les avancées et leur développement grâce aux savoirs apporté,aux technologies importé ou encore les constructions d’infrastructures faites par les chinois.

        en effet “les 2 000 entreprises chinoises recensées en 2013 en Afrique sont très diverses : firmes d’État, grandes entreprises privées et PME. Les premières sont surtout actives dans le BTP (infrastructures urbaines, routes, chemins de fer, barrages, hydroélectricité), l’exploitation forestière, l’extraction minière et pétrolière. Les investissements se concentrent dans les pays les mieux dotés en matières premières (Angola, Algérie, RDC) et ceux ayant un grand marché intérieur (Nigeria, Éthiopie, Afrique du Sud). Ils sont portés par environ 1 million de Chinois, parmi lesquels de nombreux migrants individuels qui travaillent dans les grands projets et dans les services (import ・export, commerce de détail, hôtellerie, restauration, médecine chinoise). “

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