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Les casseurs de pierres, de Courbet

Commentaire d'oeuvre : Les casseurs de pierres, de Courbet. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Février 2023  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 492 Mots (6 Pages)  •  592 Vues

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Nous allons étudier le tableau ci-dessous, ce dernier étant « les casseurs de pierres » de Gustave Courbet.

[pic 1]

→ Les casseurs de pierres, G.Courbet,1849, huile sur toile, 165x257cm,Galerie Neue Meister

(L’œuvre originale étant détruite lors d’un bombardement en 1945)

Mais avant, un peu de biographie.

Gustave Courbet est né le 10 juin 1819 à Ornans (France) et est mort le 31 décembre 1877 à la Tour-de-Peilz (Suisse), il est l’initiateur du mouvement réaliste (mouvement qui consiste à peindre la réalité, ce que l’on voit sans crée de fantasmes irréels, contraire de l’académisme)

Issu d’une famille aisée travaillant dans l’agriculture, son père voit le talent artistique de son fils et va lui faire suivre des cours de dessins, il va aller à Paris plus tard pour apprendre en autodidacte. Il va commencer par des autoportraits en 1841 et va voyager en Normandie notamment pour y peindre des paysages.

Il peindra beaucoup de paysages jusqu’à commencer à peindre des scènes populaires, de peuples pauvres essentiellement, décrivant avec aucun filtres leurs conditions parfois difficiles : L’après dînée à Ornans est créé (inspiré des frères Le Nain, peintres), il sera son premier succès et le réalisme commence (disant notamment « pas vu, pas peint »)

Il va transgresser la hiérarchie des genres de Félibien, peignant des peintures de genre (des scènes populaires) aux dimensions des peintures d’histoire (scènes bourgeoises comme le sacre de

Napoléon par exemple) ce qui lui vaudra certaines critiques notamment de la part des nobles (l’enterrement à Ornans, présenté au salon de peinture en 1850 étant très connu à cause de sa grande taille, 315,45x668cm, qui n’est normalement destiné aux peintures historique et nobles, pas à la classe populaires et aux scènes quotidiennes. On dira qu’il peint « le laid » et « l’ignoble » mais n’est-ce pas la réalité qu’on essaie de camoufler ?)

Ça lui vaudra de nombreux refus dans les divers salons artistiques (ces œuvres ne rentrant pas dans l’académisme, seul genre acceptable pour l’époque), il créera « le pavillon du réalisme » situé en face du salon, regroupant tous les refusés.

Il n’arrivera pas à vendre ces œuvres, il inventera les séries, œuvres pas très grandes dont le sujet sont identiques (Les vagues).

Il s’inspire de nombreux artistes (Rembrandt,Tisso,Caspar David Friedrich etc..) Il travaille d’ailleurs au couteau afin de donner de la matière à ses œuvres. Il participe à la commune en 1871 afin notamment de conserver les œuvres d’arts. Il sera injustement accusé d’être impliqué dans le déboulement d’une statue et, part en exil en  Suisse, interdit de retourner en France.

Jusqu’à sa mort il peindra souvent des truites et des paysages sombres, symbolisant son immense tristesse, ne vivant pas très bien son exil.

Sa sœur, Juliette, va exposer ses œuvres dans des musées, regagnent en popularité après sa mort et d’autres artistes vont développer le mouvement réaliste (Millet par exemple).

Revenons sur les casseurs de pierres,

L’œuvre à été crée dans un contexte où les inégalité sociales étaient énormes (les pauvres mourraient par manque de nourritures et la haute bourgeoisie s’engraissait sur le dos des travailleurs et des ouvriers en les surexploitent) et Courbet à voulu retranscrire la misère et les conditions très difficiles des travailleurs (surtout que casseur de pierres était vraiment le pire et pénible des boulots) et plus particulièrement l’aspect héréditaire de ce métier, si ton père est casseur de pierre alors tu le sera également.

Ce tableau se classe sans problème dans le réalisme, illustrant sans filtre la triste réalité de l’époque, déchiré par les inégalités entre les classes mais aussi par les divers progrès approfondissant ces inégalités.

Et ces œuvres diverses nous font poser une problématique : Comment Courbet nous dépeint le monde du travail ?

Le tableau est clairement une œuvre figurative.

Ce dernier se découpe en plusieurs plans.

Le principal et l'homme à genoux sur du foin en pleine action de cassage de pierre avec son outil (on voit clairement une notion de mouvement ici).

Son accoutrement, mais également son teint de peau, assez foncé, nous montre qu’il vit dans une grande pauvreté mais également qu’il effectue ce travail depuis un moment (le teint de peau étant un marqueur social à l’époque, plus ton teint est porcelaine plus ton train de vie est aisé et inversement).

On voit également par ces mains qu’il est d’un âge avancé, qui souligne encore une fois qu’il effectue ce travail depuis un moment.

A sa gauche, on voit un jeune garçon, sûrement son fils, portant un panier rempli de pierres qu’il a posé sur l’une de ses cuisses.

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