Histoire du textile, des vêtements et de la mode : La robe à la piémontaise dans les années 1778-178O

HISTOIRE DU TEXTILE, DES VÊTEMENTS, ET DE LA MODE

La robe à la piémontaise dans les années 1778-178O

Les formes vestimentaires féminines seront sujet à des grands changement à partir du XVIème siècle, en explorant les différentes manières d'habiller et modeler la silhouette féminines. Périodes de grands échanges culturels, à la fin du XVIIIème on verra que les différentes cours s'influencerons l'une l'autre, entre Allemagne, Espagne, Angleterre, France et Italie, en ce qui concerne les formes des vêtements, en donnant naissance à diverses variations d'un même modèle de base. C'est en effet le cas du vertugadin, naissant en Espagne, qui sera par la suite adapter à la mode française. Mais aussi de la robe  Piémontaise qui est un hybride de la robe à la française, la robe anglaise, et enfin celle polonaise. Il sera ainsi intéressant de voir quelless spécificités cette robe a maintenue de quel modèle et comment elle les a mêlées dans un même vêtement. On abordera dans un premier temps les similitudes avec la robe à la française, pour ensuite se pencher sur ce qui l'approche de celle à l'anglaise, et enfin on ce concentrera sur les emprunts effectuer par rapport à la forme de la robe à la polonaise.

Connue comme une variation à courte vie de la robe française, elle a été introduite aux différentes cours par Madame Clotilde de France, princesse de Piedmont, lors de sa visite mondaine au théâtre de Lyon en 1775. Si l'on définit la robe à la française par sa caractéristique de la construction de son dos, appelé le plis à la Watteau, “animé par une double série de grands plis plats, prolongés au sol par une traîne", la robe piémontaise reprend cette structure mais en la rendant amovible. En effet, ce qui différenties principalement ces “modèle”, est le fait que ses plis s'ajoutent après coup et sont donc séparé du corsage, en rendant visible une distinction de ces deux parties de profil. Il est important de souligner que, même si ces plis plats sont ajouté après coup, ils restent de la même étoffe et fantaisie. De plus, si certains plis était par la suite reprise au niveau de la la taille, d'autres étés complètement libre suite à l'encolure et rendaient les plis flottants quand on été à l'extérieur et il y avait du vent.Un autre élément le différentiant de la robe à la française, est le fait que le corsage et la jupe, dans la robe piémontaise, sont deux éléments distincts et non pas une pièce entière, même si, comme pour les plis plats, ils font partie d'un même ensemble. Selon certain, une des raisons de cette variation serait aussi du à la valeur des tissus et le fait que, en fabriquant la robe de cette manière, elle serait plus simple à reprendre si le corps changée et il fallait modifier la robe.

Ce fut aussi grâce à la Reine Marie Antoinette qu'avec le temps, la robe française perdu l'estomac, que le décolleté fut arrondit, et le manche collantes. En effet, si la robe française été né comme robe plus “confortable”, elle continuée à se rétrécir dans le temps avec les modes qui variaient. Dans sa variation piémontaise, elle se rapproche aussi à la robe à l'anglaise par le fait que le corsage est plus “ajusté” et serré que la typique robe à la française, en soulignant plus encore la taille, par un dos ajusté. En effet, l'une des théories est que la robe à la française naisse pour masquer les grosses fruits d'adultère, ce qui expliquerait le fait que la robe ne soit pas autant serrée. La robe à la piémontaise ainsi se rapprochera de ses influences nordiques en mettant en relief la petite taille, et en diminuant l'ampleur et la largeur du panier sous la jupe.

...