Faux article critique d'art
Commentaire d'oeuvre : Faux article critique d'art. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar angeline2006 • 4 Octobre 2023 • Commentaire d'oeuvre • 564 Mots (3 Pages) • 156 Vues
PARIS CHRONIQUE
“Je rêvais d’un autre monde”
Pour mon plus grand plaisir, je suis allée me promener à l’exposition «Je rêvais d’un autre monde» et le moins que je puisse dire c’est que j’en ai pris plein les yeux et la pensée.
Tableau de référence
En parcourant les allées de l’exposition, j’ai pu remarquer que les tableaux se regroupaient en plusieurs catégories: la satyre sociale, la solitude et les faux semblants. Cette exposition faite de tableaux différents mais pourtant d’une ambiance similaire, reflète les défauts de cette société. Ces tableaux vont faire de l’être humain et de la société une caricature. Beverly Hills Housewifes, Portrait of an Artist et Tunnel Of Love sont comme des bonbons délicieusement colorés et amers, ils cachent à l’intérieur un cœur dur à avaler, derrière ces couleurs pétillantes se trouvent la douloureuse attente d’une personne pour briser le silence assourdissant de la solitude environnante, l’attente d’une réciprocité dans les relations humaines; tandis que Le Monde de Christina, Rosemary et Lifeboat montrent tour à tour la peur, la mélancolie et l’envie d’aller à l’encontre de la solitude, les couleurs sombres accentuent ce mal-être. The family, The dance et Baigneuses au bord de l’Ahuriri river soulignent l’importance énorme des insignifiants faux-semblants, The family etThe dance , tableaux supposés représenter des moments joyeux, sont vides d’émotions et empli de sentiments factices de joie et bonheur contre balancés par les couleurs sombres et les visages fermés. Baigneuses au bord de l’Ahuriri river représente le trompe l’œil d’un mur de salle de bain, les personnes sont tellement centrées sur l’importance de leurs image qu’elles deviennent inconséquentes face à l’immensité d’une nature ,qu’elles ne prennent pas la peine de visiter, qu’elles sont peintes transparentes. Et pourtant entre l’indifférence des personnages dans La Rue et la tristesse perçante au travers des portraits Against the Light, un rayon de soleil et d’espoir se lève avec Morning Sun ce tableau à un sens bien plus profonds que tout les autres pour moi, pour moi il est synonymes d’acceptation de la société actuelle. Cette femme se lève, observe la vie crouler sous ses fenêtres et accepte de ne pas être le reflet parfait que la société veut de nous, elle accepte la solitude qui l’entoure gracieusement, le soleil l’enveloppe de ses bras chaleureux et lui donne de l’espoir, du courage pour commencer sa journée, se battre pour ses objectifs, se lever et regarder la vie avec un regard neuf et plein d’enthousiasme.
En somme, cette exposition « je rêvais d’un autre monde » porte bien son nom. En effet, elle invite à la réflexion sur les travers de la société, les mœurs de l’être humain, les vices de chacun. Comment échapper à l’égocentrisme ambiant ? Comment pouvons-nous éviter de nous enfermer dans des faux-semblants qui nous isolent plus qu’autre chose ? L’argent contribue-t-il vraiment au bonheur ? Autant de questions qui résonnent en nous à la sortie de cette exposition… Il ne faut jamais se laisser emporter par le flot de solitude qui vous submerge mais le surmonter, montrer une honnête version de nous-même que l’on aime ou pas et ne pas s’enfermer dans une bulle étouffante d’égocentrisme mais plutôt faire face au monde avec un cœur généreux. Et surtout, ne pas oublier, comme le tableau Morning Sun le suggère, le soleil se lève tous les jours apportant de espoirs nouveaux.
...