La France entre dans l’âge industriel

La France entre (enfin) dans l’âge industriel

La modernisation de la France…

A partir du milieu du XIXème siècle, la France entre de plein pied dans la révolution industrielle. Le changement des modes de production est lié à l’émergence d’un nouveau système énergétique basé sur la houille et la vapeur. La houille permet d’obtenir la lumière, la chaleur, la force et le mouvement. Elle est l’aliment principal de la machine à vapeur, qui est au cœur du processus de mécanisation de la production. Le développement des usines et du chemin de fer est au final indissociable du nouveau système énergétique qui se met en place.

Regroupement d’hommes et de machines, l’usine devient progressivement le cadre principal du travail. La mécanisation entraîne une plus grande régularité, une meilleure qualité et une plus grande productivité du travail. Cette dernière entraîne une massification de la production, une baisse du prix des produits à l’unité et donc une augmentation de la consommation.

L’essor des usines amène la fin progressive du travail à domicile dans de nombreux villages. Le travail des ouvriers connaît des transformations importantes. Les salariés doivent respecter la discipline stricte et leur activité est de plus en plus dépendante de la vapeur et des machines. Le travail en usine est difficile. Les taches sont répétitives et se limitent à la réalisation d’opérations simples et monotones. Les espaces productifs français

s'insèrent dans des flux d'échelle européenne et mondiale. Les principaux pôles sur lesquels repose l'insertion dans ces flux sont les métropoles, au premier rang desquelles la capitale. Elles sont à l'articulation des réseaux de transport terrestres et aériens.

Les territoires du Sud et de l'Ouest de

la France, notamment littoraux, sont également bien insérés dans les réseaux, de même que les régions frontalières de l'Est (Alpes et vallée du Rhin). Avec Paris, ce sont les régions qui captent le plus d'IDE, tandis que les espaces du Centre de la France et des frontières belges et luxembourgeoises restent plus en retrait.

En termes de tourisme, la mise en valeur des littoraux et des Alpes, ainsi que des principales métropoles, est tournée vers un tourisme de masse, qui attire des visiteurs nombreux, tandis que les espaces ruraux connaissent désormais une mise en valeur plus diffuse, mais de plus en plus présente, autour du tourisme vert.

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