Présentation d'un auteur : Pindare

Loann Gaie

Fiche Auteur Pindare

Pindare (518-438 avant J-C) est un important poète lyrique grec. Né à Cynoscéphales, près de Thèbes, il fait partie de l’aristocratie dorienne. Ladite aristocratie pactise avec les Perses durant les guerres médiques, résultant en un siège de Thèbes par les armées grecques après la bataille de Platées en 479.  Afin de se racheter, Pindare vante les mérites d’Athènes dans sa Ve Dithyrambe.
Cependant Pindare est opposé à la démocratie athénienne, à une époque ou cette conception de la société est renforcée et encensée par Périclès.
Pindare glorifie la noblesse, qui tirent sa légitimité des dieux.
La victoire et la foi sont des thèmes récurrents de ses œuvres, notamment celles liés aux exploits sportifs. Les dieux y sont décrits emprunts de qualité, les dieux représentants pour lui un idéal.
Il vie composant des chants de citées en citées, particulièrement durant les périodes de Jeux.

Les Olympiques est son œuvre la plus célèbre, plébiscitée pour sa qualité d’écriture et d’inventivité.
Pindare y décrit notamment les accomplissements des athlètes siciliens Hiéron et Théron pour qui il avait l’habitude de travailler.
Les jeux Olympiques furent fondés en -776 et étaient célébrées tout les 4 ans pendant une semaine d’été jusqu’en -392 à la demande de Théodose 1er.
Les athlètes et leurs exploits sont glorifiés par des comparaisons aux dieux (Apollon, Zeus) et aux forces de la nature (Soleil, Lune, Forêts).

Les Pythiques est un recueil de 12 poèmes également admirée par la beauté de ses vers.
Ces poèmes décrivent les actes des différents aristocrates, de plus ou moins grandes renommées durant les Jeux Pythiques, deuxième plus grande série d’épreuve après les Jeux Olympiques.
La musique et le chant faisant parties intégrantes des épreuves en plus des traditionnelles épreuves athlétiques, notamment la course équestre. Pindare ne manque pas de rester fidèle à Hiéron de Syracuse dont il célèbre à nouveau la victoire.

Les Néméennes relate des accomplissements des enfants, adolescents et adultes participant aux Jeux Néméens, la ville de Némée est nommée après le célèbre lion terrassé par Héraclès.
Toujours proche de l’aristocratie, Pindare ne manque pas de vanter la bravoure des jeunes athlètes d’Egine, une citée avec laquelle Pindare jouit d’une relation étroite.
La nature impressionnante (Montagnes, Cols) et les saisons sont mises à l’honneur dans ces chants.

Les Isthmiques est un recueil de 10 odes à propos des Jeux de Corinthe.
Les références aux dieux (Apollon, Poséidon, Aphrodite, Zeus) y sont omniprésentes.
Pindare y fait aussi l’éloge de Thèbes, notamment dans la VIIe Isthmique.

Pindare se consacre également aux Hymnes religieux, des éloges amoureux, des thrènes (chants funèbres) et des parthénées (chœur féminins)

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