Méthodologie de la carte, géographie

Méthodologie de la carte :

Matériel : Normographe, feutres fins, crayon de papier, gomme, crayon de couleur (2 ou 3)

• Toute carte doit porter un titre signifiant, qui a un sens (écrit en haut de la carte)

• Toute carte doit avoir une nomenclature : un certain nombre de noms obligatoires pour fixer un cadre (exemple avec la carte de la France = pays frontaliers, mers et océans, pays) Est-ce que l’information que je vais mettre sur la carte est pertinente ou pas ? (Exemple nom de toutes les rivières ? est-ce que ça ne va pas surcharger ?)

• La légende : elle doit être organisée autour d’un certains nombres d’item (exemple : titre + figuré), elle s’organise autour de 2 ou 3 items (paragraphe que l’on va développer) = langage visuel est structuré, signifiant, il apporte une information (exemple : « les dynamiques de la population ») ELLE NE SE FAIS JAMAIS AU VERSO DE LA CARTE

• Le langage (quels éléments ?) : on peut le décomposer en différents types de figurés (voir site internet rubrique méthodologique !!!) 

Figuré ponctuel : sert à indiquer l’emplacement d’un élément ponctuel (exemple : port, usine, aéroport…) Souvent représenter par des figurés géométriques, on attend une précision de la localisation. Il faut les hiérarchisé (exemple avec des aéroports plus important les uns que les autres, si l’on prend un figuré carré certains seront plus grands les uns que les autres).                    

Figuré linéaire : sert pour les flux. Souvent représenter sous forme de flèche hiérarchisé (joué sur l’épaisseur des flèches pour des flux plus importants que d’autres). Il faut aussi une information précise sur la provenance et la destination (soit je matérialise soit je dois mettre la provenance et la destination à chaque bout de la flèche).

Figuré de surface : nécessaire pour cartographier les caractéristiques d’une zone/région (contour précis, 2 types de figurés possibles : hachure ou plage de couleur que l’on peut combiner.

Les hachures sont tracées à la règle et obligatoirement équidistante et identique (horizontale ou verticale). Il faut les varier pour montrer l’intensité (3 ou 4 classes maximum) avec la MÊME ORIENTATION, ESPACEMENT ET ÉPAISSEUR DU TRAIT (astuce : prendre la carte à bout de bras, si on ne voit rien à 1 mètre c’est mauvais) = LISBILITÉ ET VISIBILITÉ. 

Utilisation de plages de couleurs : il faut colorier de manière homogène sans appuyer, le choix des couleurs est primordial ; se baser sur le cercle chromatique (couleur chaude/froide). Choisir 2 ou 4 couleurs (accroître la visibilité) mais bien différente (pas de rouge, orange, jaune mais rouge, vert, bleu) avec les cartouches tracer à la règle. On peut mixer les hachures et couleurs (hachure rouge = jouer sur les perceptions visuelles des figurés et de la couleur).

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