La gestion des risques en agriculture : un défi et une urgence
TD : La gestion des risques en agriculture : un défi et une urgence. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bidou44444 • 30 Janvier 2024 • TD • 868 Mots (4 Pages) • 131 Vues
La gestion des risques en agriculture : un défi et une urgence
Depuis un certain temps, l’agriculture en France, en Europe et dans le Monde entier est exposée à un grand nombre d’aléas. Qu’il s’agisse d’aléas naturels, économiques, écologiques ou sanitaires, ces derniers présentent un grand risque. Pour la faune et la flore dans un premier temps, et pour l’homme dans un second temps, Ces aléas se multiplient d’années en années. Des mesures ont donc étés mises en place afin d’assurer le bon fonctionnement de l’agriculture, des exploitations agricoles et des filières agroalimentaires françaises, européennes ou mondiales. Ces mesures ont été mises afin de respecter un schéma durable en faveur de l’environnement.
Il paraît important de définir la notion d’aléa. Un aléa est un évènement imprévisible qui est souvent défavorable pour l’agriculture, mais il présente aussi des risques. Nous parlons de risque lorsque la vie d’hommes y sont impliquées.
Dans un premier temps, nous étudierons les aléas naturels et écologiques puis les aléas sanitaires, et enfin : les aléas économiques.
Les aléas naturels ont un impact sur l’activité agricole française et mondiale. Tout d’abord, ces aléas sont très diversifiés ( sécheresse, gel, tempêtes etc.) et touche directement plusieurs activités agricoles, comme la viticulture, ou l’exploitation céréalière par exemple. Selon une étude menée par la FFA (Fédération française de l’assurance) qui s’intéresse aux dommages direct causés aux biens par les aléas naturels, prévoit un doublement des dommages cumulés pour les 25 ans à venir en France
Les aléas les plus fréquents sont les pluies intenses, ces dernières peuvent provoquées des grandes crues. En cas de crues, il faut agir en urgence, car en plus de détruire les agricultures, les crues deviennent polluées à cause des pesticides. De par leur dangerosité, les pesticides nécessitent une attention toute particulière, car ils peuvent contaminer les eaux, et une quantité de produits chimiques peut alors être dispersée dans la nature, ce qui peut créer un dommage écologique. C’est pourquoi certains agriculteurs surélèvent leur plantations, afin que l’eau ne les détériorent pas. Les pluies torrentielles sont souvent accompagnées de vent violents, voir des cyclones. Ce type d’aléas est presque impossible à gérer, à moins d’avoir une culture sous serre. C’est pourquoi la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles) a décidé de donner au plus vite la possibilité aux agriculteurs d’appréhender au mieux ces événements en mettant à leur disposition un bouquet de solutions, allant de l’assurance jusqu’à l’épargne de précaution en passant par des fonds de mutualisation.
Selon le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) l'Europe sera probablement soumise à davantage d’événements climatiques intenses à l'avenir. Les vagues de chaleur seront de plus en plus fréquentes, plus intenses et plus longues. Ces vagues facilitent le risque d’incendies. Les fortes chaleurs peuvent donc provoquer des grandes sécheresses, qui s’additionne aux déficits en eau des sols. Cela va donc altérer le bon développement des plantes. Et pour se faire, des mesures ont été mises en place : des changement de pratiques d'irrigation ont eu lieus, en plus d’un choix de cultures moins gourmandes en eau. D’autres mesures sont prises dès la saison hivernale : des réserves d’eaux sont faites afin d’éviter d’épuiser les réserves d’eaux qui sont très faibles en été, due aux fortes chaleurs. D’autres précautions ont été prises, comme élevage extensif en zone aride et le nomadisme, comme par exemple à l’ère du Paléolithique (3,3MA -12000BP)
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