’après les documents et à l’aide de vos connaissances, montrez dans quelle mesure la commune de Saint-Sulpice est représentative des effets de la métropolisation sur l’espace périurbain de Toulouse ?
Étude de cas : ’après les documents et à l’aide de vos connaissances, montrez dans quelle mesure la commune de Saint-Sulpice est représentative des effets de la métropolisation sur l’espace périurbain de Toulouse ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ivana et Coco • 5 Mars 2023 • Étude de cas • 459 Mots (2 Pages) • 329 Vues
Consigne : D’après les documents et à l’aide de vos connaissances, montrez dans quelle mesure la commune de Saint-Sulpice est représentative des effets de la métropolisation sur l’espace périurbain de Toulouse ?
Toulouse est une métropole nationale et européenne : elle concentre et attire beaucoup d’Hommes et d’activités dans son aire urbaine. L’aire urbaine est composée du pôle urbain, c’est-à-dire l’espace urbanisé toulousain qui concentre la majorité des emplois, et de l’espace périurbain, c’est-à-dire l’espace rural et urbain environnant, où une part importante des habitants va travailler dans le pôle urbain. La commune de Saint-Sulpice fait partie de cette espace périurbain. Dans quelle mesure est-elle représentative des effets de la métropolisation toulousaine sur son espace périurbain ? Nous montrerons d’abord les transformations de la commune avant d’en expliquer les causes.
Saint-Sulpice se transforme profondément.
La commune connait une forte croissance démographique : « +2% par an » depuis 4-5 ans d’après le document 1. Cela s’accompagne d’un fort dynamisme de l’immobilier : le prix des maisons a augmenté de 10 à 12% depuis le Covid (doc.1). Cette urbanisation prend souvent la forme caractéristique des quartiers pavillonnaires, visibles sur le document 2.
La commune connait aussi un fort développement économique. Le nombre d’agences immobilières « est passé de 1 à 11 entre 1999 et 2021 » (doc.1), « le taux de vacances commerciales est passé de 22 à 6% » (doc.1), les activités médicales se développent pour répondre à l’augmentation des habitants (doc.1). Des entreprises viennent s’installer à proximité de la sortie d’autoroute (doc.2). Ce dynamisme économique n’est pas représentatif de toutes les communes de l’espace périurbain : certaines communes sont cantonnées au rôle de cité-dortoir, peinent à attirer des activités médicales et voient les commerces de centre-ville fermer.
Ces transformations s’expliquent par les bonnes relations entre Saint-Sulpice et le pôle toulousain.
Saint-Sulpice est bien reliée à Toulouse par les moyens de transport, ce qui facilite les mobilités. Les TER « s’arrêtent toutes les 12 à 15 minutes en gare […], ce qui met les habitants de la commune à 25 minutes de la gare Matabiau » (doc.1). Au sud-est de son territoire, la commune bénéficie aussi d’un accès direct à une autoroute reliée à Toulouse (doc.2).
De plus, les Toulousains sont attirés par la vie à Saint-Sulpice. Le document 1 évoque « l’attrait des Toulousains pour le calme des maisons avec jardin », visibles sur le document 2. Des maisons dont « les prix restent inférieurs à ceux de Toulouse » (doc.1). Cette attirance s’est accentuée avec les contraintes vécues pendant la crise du Covid (doc.1). Toutes les villes périurbaines ne bénéficient cependant pas d’une image aussi positive. Les populations les plus aisées évitent généralement les communes jugées trop populaires.
Saint-Sulpice est représentative des communes des couronnes périurbaines qui profitent du dynamisme des grandes métropoles.
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