Paul Verlaine Malines
Commentaire de texte : Paul Verlaine Malines. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar morgane3356 • 27 Avril 2024 • Commentaire de texte • 1 068 Mots (5 Pages) • 129 Vues
INTRODUCTION
Paul Verlaine, poète de la seconde moitié du 20ème siècle, fait partie du mouvement symboliste. Sa rencontre avec Arthur Rimbaud changea sa vie. Il quitta sa femme, entama une relation avec Rimbaud et vagabonda avec lui à travers la Belgique et l’Angleterre. Il raconte leur voyage Dans ce receuil autobiographique Romances sans Paroles publié en 1874 alors que Verlaine est emprisonné à Mons pour avoir tiré sur Rimbaud. Tous les poèmes ont le nom d’une ville de Belgique. Dans le poême « Maline » écrit en 4 quintiles d’octossylables et qui clôt le Chapitre « paysage belge » Verlaine décrit un paysage rural vu derrière une vitre de train. Ce poème se présente à nous comme une sorte d’énigme visuelle: nous voyons d’abord et nous comprenons ensuite ce que nous voyons.
Lecture du texte
problématique: Comment ce poème dans une forme traditionnelle exprime l’impréssionisme?
Plan: Pour répondre à ce projet de lecture nous verrons dans un premier temps comment Verlaine traite d’un sujet traditionnel en décrivant un tableau rural pour ensuite étudier le renouvellement du paysage à travers la fenêtre d’un train en mouvement créant une atmosphère intimiste
Premier mouvement: Le paysage énigme
PREMIERE STROPHE
- Vers les près: Par cette anaphore (reprise aussi au vers 5) nous nous posons la question de où sommes nous? Le préposition « vers » indique une proximité mais aussi une direction mal définie ou bien encore la notion de déplacement… Le pluriel de « prés » ajoute encore à notre indécission mais nous semblons quand même face à un décor champêtre.
- Le vent cherche noise: Par cette personnification, Verlaine joue de l’humour. L’auteur semble détendue, serein. Le paysage paraît donc sans menace.
- Aux girouettes, détail fin
Du Chateau de quelque échevin:
Sur le fond vague et non distinct se détache une image avec la plus fine précision. L’engembement de ces 2 vers traduit la rapidité avec laquelle cette image s’offre au poête. Elle semble éphémère. Nous en déduisons que l’auteur se déplace à une grande vitesse. « Echevin » est une évocation au passé de la Belgique.
- Rouge de brique et bleu d’ardoise: Dans ce vers le poête décrit d’abord la couleur « rouge » et « bleu » typique de l’impressionisme pour ensuite parler de la matière « briques » et « ardoises » L’auteur accentue l’impression que donne les choses avant de nous indiquer de quoi il s’agit.
- Vers les prés clairs, les prés sans fin: L’image du chateau un instant apparue, s’est comme evanouie. L’anadiplose « les prés » permet à l’auteur de terminer la strophe en retournant à son début. L’hyperbole « prés sans fin » crée un effet de profondeur, d’éloignement. Nous sommes dans un plat pays où le regard porte loin.
SECONDE STROPHE
- Comme les arbres des fééries: Grace à cette comparaison, Verlaine accentue les effets de profondeurs déjà apparus en y ajoutant une impression de rêve, d’irréalité. Essaie t’il de planter un décor de théâtre?
- Des frênes, vagues frondaisons: L’allitération fricative en « F » associée à l’adjectif qualificatif « vague » renforce l’impression de flou mise en place depuis le début.
- Echelonnent mille horizons
A ce Sahara de prairies:
L’hyperbole « mille horizons » associée à la métaphore « ce Sahara de prairies » contribue une fois encore à rendre le paysage irréel et à donner une impression de profondeur. Cet immensité invite au voyage et à l’aventure. « Mille horizons » semble traduire une vision flou du paysage. Peut être du à la vitesse du voyage?
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