Maline Paul Verlaine
Commentaire de texte : Maline Paul Verlaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar unceasing • 21 Juin 2016 • Commentaire de texte • 617 Mots (3 Pages) • 4 372 Vues
Maline
Paul Verlaine est née en 1844 et mort en 1896 est un poète de la seconde moitié du XX éme siecle il fait partie du mouvement symboliste. Sa rencontre avec Rimbaud changea radicalement sa vie, il quitta sa femme et vagabonda avec à travers la Belgique et l’Angleterre il raconte son voyage dans le recueil Romance sans parole publié en 1874 alors que Verlaine est emprisonné à Mons pour avoir tiré sur Rimbaud. Dans le poème Maline qui clôt le Chapitre « paysage belge » Verlaine décrit un paysage rural vu derrière une vitre de train. Comment ce poème dans une forme traditionnelle exprime la modernité ? Nous verrons dans un premier temps Pourquoi Verlaine traité d’un sujet traditionnel décrit comme un tableau rural ensuite nous parlerons de l’utilisation d’un renouvèlement du motif par la présence du train
Un sujet apparemment traditionnel décrit comme un tableau rural. Tout d’abord On peut constater la présence de « prés » « arbres » mais aussi « frêne » qui est un arbre qu’on retrouve souvent dans le nord de la France Ce champs lexical nous donne une indication de lieux mais pour mieux situer le lecteur Verlaine insiste qu’il s’agit d’un paysage du nord avec « château ». On peut dire aussi qu’il s’agit d’un paysage belge car Verlaine emploie le mot « échevin » qui au moyen Age été un magistrat adjoint au maire. « Maline » est décrite au lecteur comme un tableau. Verlaine a fait l’harmonie entre des « détaille fin » mais aussi autour des couleurs. Au début du poème Les couleur sont assez froide « rouge brique », « bleu d’ardoise » mais plus l’on avance dans le texte plus l’atmosphère se réchauffe par exemple l’hyperbole « Sahara de prairie » donne un indice de la grandeur du paysage, puis le Sahara est signe de chaleur. C’est un monde mystérieux ou Verlaine à mélangé réalité et métaphore. Un lieu ou même les brutes deviennent apaisées comme on peut le voir vers 14 « Doux taureaux » une opposition assez ironique. Ce Monde mystérieux de « féeries » est un mélange de rêve et de réalité jeté en même temps sous les yeux du lecteur.
Le train est en perpétuel mouvement. On avance de façon assez rapide dans le nord de la France. Nous avons ici un point de vue interne de Verlaine. On peut comprendre qu’il décrit le paysage derrière la fenêtre du train. On reste de bref moment sur chaque lieu à peu près un vers. Le poème retrace le trajet de son voyage on part d’un village « château » « girouette » et « brique » pour ensuite être plongé en pleine nature « arbre » « frêne » « prairie ». Il plane dans ce décor. Il est totalement absent dans le train il est plongés dans ses rêves. Il revient a lui quand il parle de l’intérieur du train. A la fin il fait référence au philosophe Fénelon. C’est une déconstruction ironique de la nature « faite à souhait pour Fénelon » pour montrer la vacuité des discussions des voyageurs disqualifiant le murmure banale de ses personnes.
Ou somme-nous dans ce poème dans un rêve ? Ou dans la réalité ? Verlaine veut faire rêver les spectateurs. C’est un monde tout nouveau qui se déroule sous ses yeux il est émerveillé. On peut penser au tableau le voyageur contemplant une mer de nuage » de Friedrich cet homme contemplant cette immensité mystérieuse magnifique. On peut d=tout de suite remarquer les trait principaux du symbolisme ou réalité et rêve son mélanger sans décrire précisément ce qu’il veut dire ou montrer au lecteur.
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