Ma Bohème, Rimbaud

MA BOHÈME

« Arthur Rimbaud » – Les cahiers de Douai

Le jeune écrivain  Arthur Rimbaud écrit les cahiers de Douai en 1870, à l’occasion de ses fugues.

Rimbaud n’a alors que 16 ans et cherche à échapper a la pression et à l’ambiance familiale.

Le recueil intitulé Les cahiers de Douai, est constitué de 22 poèmes.

Ma bohème en est le dernier.

Dans ce sonnet, nous remarquons une forme traditionnelle, basé sur des vers en alexandrins.

Les 2 premiers quatrains, nous avons des rimes embrassées, et dans les 2 derniers tercets il y a des rimes suivies.

Problématique:

Quelles sont les caractéristiques de la «Bohème» qui est idéale pour Rimbaud?

Plan (Mouvement = prof)

1-Dans un premier temps, Rimbaud commence par se décrire en vagabond espiègle (=rusé), dévoué à la Muse c’est à dire à la poésie.

2- Dans un second temps, il se présente, comme un petit poucet heureux de se perdre dans un espace nocturne.

3- Pour finir, il pose la chute parodique mais symbolique du sonnet avec l’image d’une lyre faite… de lacets de chaussures

[pic 1]

Part1

Vers 1 à 5

Dans le vers 1 « je m’en allais » on remarque ici un deplacement vagabond  car il est sans but, ensuite on retrouve une posture insouciante avec «les poings dans mes poches»

Avec les mots « mes poches crevées », on peut les comprendre sous le sens propre comme le sens figuré.

Vers 2

L’autodérision apparaît avec la remarque sur le paletot (=sorte de manteau qui comme « les poches » devenaient idéal.

Comme le poète est vagabond, son paletot qui est usé, renforce l’idée de pauvreté se qui devient son idéal.

Le mot « idéal » a le double sens humoristique car le paletot est tellement usé qu’il nous en laisse seulement l’idée.

Dans les vers 1-2-3-5 et 7, on retrouve un mouvement antithétique (=antithèse) de son portrait social.

Vers 3

La reprise du verbe « j’allais » fait écho au vers 1 « je m’en allais », donne un aspect rythmé et continue de la marche.

Le complément de Lieu «sous le ciel», indique à la fois pauvreté et liberté.

Pauvre car il semble que le poète n’a pas de couvre chef (=chapeau).

Liberté car rien ne l’arrête dans sa marche, il peut contempler le ciel, et a le contact avec la nature comme il le souhaite.

Rimbaud, invoque la «Muse», une divinité antique de la poésie, juste apres la mention du «Ciel», suggérant un lien de la nature et de l’inspiration.

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