L’émancipation de Rimbaud par l’écriture

L’émancipation de Rimbaud par l’écriture

1 - L’émancipation de Rimbaud est audible dans l’utilisation qu’il fait du vocabulaire.

Il se sert d’un vocabulaire inhabituel en poésie.

Dans « Les Effarés », il utilise les termes familiers : « culs » et « crèvent » pour rendre compte de la pauvreté des enfants.

Dans « Vénus anadyomène », le mot « anus » clôt le sonnet

Dans « Les Reparties de Nina », il fait référence aux « fesses rebondies » d’un enfant.

Dans « Au Cabaret-vert », il pte pour un lexique anti-lyrique « tartines de beurre », « chope de bière »

2 – Les libertés liées à la versification témoignent d’une poésie qui s’émancipe.

Il déconstruit l’alexandrin et multiplie les rejets, les contre rejets et les enjambements

Dans « Ma bohème » est un sonnet en liberté : le dernier quatrain n’est pas grammaticalement indépendant du premier tercet. Ce qui traduit l’émancipation de Rimbaud. De plus nous pouvons observer un rejet : « Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course / Des rimes », des césures irrégulières : « Où, rimant au milieu des ombres fantastiques », césures irrégulières qui se retrouve dans « Le dormeur du Val » : « Tranquille.// Il a deux trous rouges au côté droit. »

3 – L’émancipation langagière est audible quant aux fautes d’orthographe qu’il fait volontairement

Il est à l’origine d’un renouvellement du langage poétique. Il se permet, dans certains poèmes, des libertés langagières

Il emploie l’adverbe « malinement » plutôt que « malignement » dans « Première soirée »

L’expression incorrecte « une froid » dans « La Maline » afin de rendre plus réaliste le portait populaire de la serveuse

4 – Rimbaud crée des néologismes

Dans le poème « Roman », il invente le verbe « robinsonner » : « Le cœur fou robinsonne ». A partir du personnage de Daniel DEFOE, Robinson Crusoé, il crée ce verbe qui est un synonyme de vagabonder

L’émancipation de Rimbaud par les thèmes qu’il aborde

1 – Il critique la politique

Dans les CDD, R consacre plusieurs poèmes à NIII qu’il compare à un tyran. Dans « L’éclatante Victoire de Sarrebrück », il est ridiculisé se prenant alors pour dieu alors qu’il a la force d’un enfant. Son armée est aussi peinte comme stupide.

Dans

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