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Commentaire vendémiaire de Apollinaire

Commentaire de texte : Commentaire vendémiaire de Apollinaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Mars 2023  •  Commentaire de texte  •  683 Mots (3 Pages)  •  350 Vues

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Augustin

1 ere

Commentair d “Vendémiair”

Guillaume Apollinaire est un poète et écrivain français né en 1880 et mort en

1918 , Vendémiaire est le poème qui clôt le recueil Alcools paru en 1913. Dans

ce poème qui totalise 174 vers, nous en étudierons les 21 premiers vers.

Apollinaire s’adresse à nous, pour nous décrire une ballade lyrique d’un poète

dont le sujet est Paris. Ce poème étant moderne, dans quelle mesure ce poème

énonce-t-il un nouvel art poétique? Nous verrons en première partie la poésie

sous le signe de l’ivresse et en deuxième partie la déambulation urbaine du

poète.

Lors de la Révolution Française, le calendrier grégorien fût remplacé par

le calendrier révolutionnaire. Vendémiaire en est le premier mois. Le radical

du nom vendémiaire est “vendé”, comme dans le mot “vendanges”. Il s’agit

donc ici du mois de septembre ou octobre. Le titre du recueil est Vendémiaire.

Nous pouvons donc en déduire que ce poème parlera de vin, d’ivresse. De

nombreux vers contiennent aussi le champ lexical de la vigne «pampre ,v6»,

«vendange v9»« vigne v 19 », «raisin v 20», «grains miraculeux v 22».

Lorsque le poète boit :« Je suis ivre d'avoir bu tout l'univers », nous ressentons

que cette soif est infinie :« Écoutez-moi je suis le gosier de Paris / Et je boirai

encore s'il me plaît l'univers », sa soif ne peut s'épancher. Apollinaire écrit son

poème comme du vin: il crée un verre qui déborde en faisant un vers de 15

pieds, un vers qui casse le rythme du poème : “Je vis alors que déjà ivre dans la

vigne Paris”. Son but est de nous faire perdre nos repères.

Lorsque le lecteur a bu l’alcool qu'Apollinaire a créé, tous ses repères

sont à présent perturbés. Le fait que ce poème soit dépourvu de ponctuation

accélère la lecture. L’ouïe est sollicitée de plus en plus. Au vers 10 il “entendit

une voix qui chantait” ensuite “des voix limpides et lointaines” enfin “des

chants et des cris” le bruit va crescendo. La nature qu’il décrit est également

ivre “Astres mûrs becquetés par les ivres oiseaux” , cet alcool crée une

synesthésie entre l'ouïe et la vue: “Et j'écoutai longtemps tous ces chants et ces

cris qu’éveillait dans la

...

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