Racine, Britannicus, scène 1, Acte I
Cours : Racine, Britannicus, scène 1, Acte I. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar angie06025 • 4 Avril 2023 • Cours • 622 Mots (3 Pages) • 308 Vues
Albert Camus, dramaturge et écrivain est l’auteur de Caligula. Un des empereurs romains les plus fou et tyrannique. Il était sanguinaire et prenait un plaisir malsain à tuer. Jean Racine est un dramaturge du XVIIe siècle, il écrit Britannicus, où on peut retrouver Néron, descendant de Caligula (son oncle), dans la pièce. Grâce à l’aide d’Agrippine, mère de Néron, celui-ci va accéder au pouvoir et va devenir un empereur romain et donc usurper ce titre à Britannicus, hérité légitime. Comment la scène I de l’acte I joue telle son rôle de scène d'exposition ? En premier temps nous allons analyser les informations des personnages et de l’intrigue qui sont données aux spectateurs. Puis en deuxième temps nous allons voir en quoi cette scène donne envie de lire la suite.
La scène I de l’acte I joue son rôle de scène d’exposition car on nous présente les personnages comme Agrippine, mère de Néron « la mère de César » (v.4). Néron qui est donc l’empereur mis au pouvoir grâce à sa mère « avez nommé César l’heureux Domitius » (v.18). Néron qui est aussi un descendant d’Auguste, un ancien empereur romain, « Enfin Néron naissant A toutes les vertus d’Auguste vieillissant. ». On apprend alors, qu’Agrippine a usurpé ce titre à Britannicus « vous qui déshéritant le fils de Claudius » (v.17). Claudius était l’ancien empereur romain mais il est mort. Donc une rivalité est née entre Néron et Britannicus « Contre Britannicus Néron s’est déclaré. » (v.10). Ensuite nous apprenons que Junie, descendante d’Auguste, a été emmener par Néron « Et ce même Néron que la vertu conduit, Fait enlever Junie au milieu de la nuit » (v.53-54). Junie qui est amoureuse de Britannicus, un amour réciproque « leur amour ne peut être ignorée, Que de Britannicus Junie est adorée » (v.51-52). Cependant Néron était promis à Octavie, sœur de Britannicus, celle-ci chagriné par l’attention que Néron porte à Junie « l’hymen d’Octavie » (v. 63), « A peine parle-t-on de la triste Octavie » (v.83). Le frère de Junie, Silanus, perdit la vie « le frère de Junie abandonna la vie » (v.64). Pour finir, Burrhus, qui est proche de Néron, son conseillé « l’appui de Burrhus » (v.114), « Déjà Burrhus sort de chez lui » (v.128). Donc grâce à Albine, confiante d’Agrippine, elles vont introduire les personnages, le contexte, les rivalités, les amours, …
Cette scène donne envie de lire la suite car l’auteur instaure une rivalité entre les deux protagonistes, Néron et Britannicus. Cette querelle débute quand Néron prend le pouvoir qui été due à Britannicus par sa naissance. Mais elle empire quand Néron enlève Junie, la bien-aimée de Britannicus. Cela accentue le conflit, on attend donc cette confrontion inévitable. Ensuite il met en place une autre future confrontation toute aussi inexorable, entre Néron et Agrippine. Agrippine attend le réveil de Néron devant sa porte pour aller lui parler. Elle est déterminée à garder le contrôle sur son fils car si elle contrôle son fils, elle contrôle les choix de l’empereur et cela fait d’elle une personne puissante. Elle est inquiète et se demande si son fils ne prend pas son indépendance, ses peurs peuvent vite tourner en obtention. Tout se partage, … sauf le pouvoir. On peut donc se demander à quoi est-elle prête pour garder son contrôle et le pouvoir qu’elle a obtenu. Donc l’auteur met du suspense avec la rivalité entre Britannicus et Néron puis celle d’Agrippine et de Néron, cela permet de donner envie de lire la suite.
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