Fiche de révision DNB (Brevet) 3e

Biographie : Albert Camus :

Albert Camus est né le 7 novembre 1913 à Mondovi, en Algérie, dans une famille modeste. Son père, agriculteur, meurt pendant la Première Guerre mondiale, et sa mère, sourde, élève seule Camus et son frère. Ce milieu social difficile influence son écriture.

Camus grandit en Algérie coloniale et poursuit ses études au lycée puis à l'Université d'Alger, où il étudie la philosophie. Dans les années 1940, il devient une figure importante de l'existentialisme, se définissant plutôt comme un « absurdiste ». Cette période, la première moitié du XXème siècle, est marquée par des événements comme la Seconde Guerre mondiale.

Parmi les moments marquants de sa vie, on note son engagement dans la Résistance, son amitié avec Jean-Paul Sartre, et son prix Nobel de littérature en 1957.

Sa bibliographie inclut des œuvres majeures :

Romans :

"L'Étranger" (1942) : Un roman emblématique qui explore l'absurde et l'indifférence du monde.

"La Peste" (1947) : Une allégorie sur la lutte humaine face à la souffrance et à la mort.

"La Chute" (1956) : Un roman sur la culpabilité et la condition humaine.

Théâtre :

"Caligula" (1944) : Une pièce qui questionne le pouvoir et l'absurde.

"Les Justes" (1949) : Une pièce sur les choix moraux face à la violence.

Essais :

"Le Mythe de Sisyphe" (1942) : Essai philosophique qui aborde le thème de l'absurde.

"L'Homme révolté" (1951) : Un essai sur la révolte et les limites de la rébellion.

Camus meurt tragiquement dans un accident de voiture le 4 janvier 1960, laissant un important héritage littéraire et philosophique.

Commentaire sur l’Étranger d’Albert Camus : L'incipit

L’incipit de L’Étranger d'Albert Camus, publié en 1942, commence par la célèbre et marquante phrase : « Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas ». Cette première phrase révèle immédiatement au lecteur l'indifférence de Meursault, le personnage principal, face à la mort de sa mère. Son ton détaché et la confusion concernant la date de décès montrent qu'il ne répond pas aux attentes émotionnelles de la société. Par exemple, il déclare que « cela ne veut rien dire » en parlant de la mort, soulignant ainsi son désintérêt pour les normes de deuil. Ce comportement crée une atmosphère de malaise, car il semble plus préoccupé par la chaleur qu'il ressent que par l'événement tragique qui vient de se produire. Meursault affirme également : « Je ne sais pas si j'aimais maman », ce qui renforce l'idée de son détachement émotionnel et remet en question la profondeur de ses sentiments.

Dans cette première partie, nous analyserons les différentes informations

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