Explication de texte, les liaisons dangereuses

        Bonjour, donc je vais vous proposer une explication de l’extrait des Liaisons dangereuses de Choderlos de LACLOS. Cet extrait se nomme Lettre 81, la marquise de Merteuil au Vicomte de Valmont.

Ce roman est apparu en 1782, il est composé de 175 lettres et divisé en 4 parties.

Dans ce roman, l’auteur va raconter les manipulations auxquelles se livrent 2 libertins, La Marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont , tous deux sont issu de la noblesse.

Ce recueil que je vais étudier se situe dans la deuxième partie du roman.

Dans cet extrait, nous allons voir que la Marquise de Merteuil retrace pour Valmont sont parcours et son éduction, nous verrons aussi que cette dernière affire clairement sa supériorité vis à vis de Valmont mais aussi des autres femmes.

Je vais donc vous lire l’extrait et ensuite je vous indiquerez le mouvement du texte et enfin je vous ferais une analyse détaillée

LECTURE DU TEXTE

        Pour le mouvement de l’extrait, nous pouvons distinguer 3 parties, dans la 1ère étape c’est à dire de la ligne 1 à 12, on peut voir la mise en avant du personnage principale, c’est à dire La Marquise de Merteuil, elle se différencie des autres femmes qui l’entoure et se sent au dessus d’elles. Dans un deuxième temps, de la ligne 13 à 25, on constate des souvenirs que nous conte la narratrice, ses états d’esprits et comment elle se comportait. Enfin, dans la dernière partie, donc de la ligne 26 à 42, La Marquise de Merteuil nous fais part de son expérience et son ressenti liée au libertinage.

        Je vais donc entrer dans l’étude détaillée du texte, 1ère phrase, on constate la présence de « je » la narratrice s’adresse à nous et se remet en question sur ses similitudes avec les femmes de son entourage, on peut voir que le pronom démonstratif « ces » met une distance entre elle et les autres femmes.

Elle se sent supérieure et différentes on pourrait presque dire à l’écart.

Dans la quatrième phrase, elle met encore en avant sa différence « ceux des autres femmes » elle utilise un autre pronom démonstratif.

« je les ai créés, et je puis dire que je suis mon ouvrage », ici elle se décrit comme sa propre inspiration, elle est l’auteur de sa propre vie, on constate aussi la prédominance du pronom personnel « je », cela crée une mise en évidence encore plus forte.

Dans le deuxième paragraphe, elle remonte assez loin dans ses souvenirs, elle nous fait le récit de sa propre vie, « dans le temps où », on remarque aussi qu’elle a atteint l’âge de puberté « fille encore ». « j’ai su en profiter pour observer et réfléchir », on constate qu’elle se présente comme une personne autodidacte, qu’elle a du se vouer seule à elle même.

« On me croyait », ce pronom accentue le fait que d’après elle tout le monde l’a croyait inférieur. Avec les adjectif « étourdie » « distraite », « écoutant peu », on voit qu’elle est différente de ce qu’on pensait.

        Dans la 2ème partie de cet extrait, on remarque qu’elle met l’accent sur l’importance de la réflexion « cette utile curiosité », « cacher les objets de mon attention aux yeux qui m’entouraient » elle est particulièrement attentive sur le fait qu’elle ne doit pas montrer sa différence.

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