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Est-il vrai d’affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme ?

Dissertation : Est-il vrai d’affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Août 2024  •  Dissertation  •  692 Mots (3 Pages)  •  98 Vues

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Devoir 2D – Plan et rédaction        

Étape 1 : Plan du développement

Argument principal 1

Argument principal 1 :

Le nomadisme permet au personnage principal de choisir l’environnement qu’il préfère.

 

     Sous-argument 1.1 : En premier lieu, en étant nomade, il peut avoir la liberté et le désir d’explorer le monde extérieur.

     Sous-argument 1.2 : De plus, le nomadisme donne au Survenant un sentiment de contrôle complet sur sa vie.

     Sous-argument 1.3 : D’ailleurs, le nomadisme assure au Survenant de pouvoir profiter de sa vie sans avoir aucune attache.


Argument principal 2

Argument principal 2 :

Pour les habitants du Chenal de Moine, le bonheur se retrouve dans le nomadisme, car ils peuvent apercevoir des bienfaits de celui-ci à travers du Survenant.

    Sous-argument 2.1 : Didace admire le Survenant et le compare à ses ancêtres qui étaient eux-mêmes des nomades.

    Sous-argument 2.2 : Les histoires racontées par le personnage principal émerveillent les citoyens du Chenal de Moine.

    Sous-argument 2.3 : Le Survenant fait par de l’amour que lui procure le nomadisme à Angelina.


Étape 2 : Rédaction

Tout d'abord, dans le roman Le Survenant, le nomadisme permet au personnage principal de choisir l'environnement qu'il préfère. En premier lieu, en étant un nomade, il peut avoir une liberté ainsi qu'un désir d'explorer le monde extérieur qui l'entoure. Insulté et ivre, le Survenant décrit à l'aide d'une accumulation, la vie de nomade qu'il mène avec satisfaction: "Vous autres vous savez pas ce que c'est d'aimer à voir du pays, de se lever avec le jour, un beau matin, pour filer fin seul, le pas léger, le cœur allégé, tout son avoir sur le dos. " (page 186) Il explique aux habitants du Chenal du Moine que ce qui lui procure du bonheur c’est d’élargir ses connaissances librement en parcourant les magnifiques territoires qui se présentent à lui avec ses biens sur le dos. De plus, le nomadisme donne au Survenant un sentiment de contrôle complet sur sa vie. Par une opposition et une répétition, le personnage principal démontre à Didace une incertitude par rapport au jour de son départ: "Je partirai peut-être demain, au jour. Peut-être après-demain. Mais je resterai pas plus que deux, trois jours, dans le plus, dans le plus ..." (page 121) L'opposition des verbes "rester" et "partir" renforce l'idée que le nomade est maître de son propre destin et le Survenant insiste, à l'aide d'une répétition, sur le fait qu'il est prêt à reprendre sa vie errante. D'ailleurs, le nomadisme assure au Survenant de pouvoir profiter de sa vie sans aucune attache. Celui-ci affirme, par une métaphore, qu'il est habitué de travailler pour mériter l'hébergement qui lui est offert : " Partout où c'est que je passe, j'ai coutume de gagner mon sel, puis le beurre pour mettre dedans. Je vous ai offert de me garder moyennant asile et nourriture. Si vous avez pas satisfaction, dîtes-le : la route est proche. De mon bord, si j'aime pas l'ordinaire, pas même le temps de changer de hardes et je pars. " (pages 42 et 43) Dans cette citation, le personnage principal explique clairement à Didace qu'il est prêt à partir à tout moment s'il n'aime pas l'environnement dans lequel il vit. En d'autres mots, il n'y a rien qui le retient à un endroit et il s'assure de trouver le bonheur partout où la route le mène.

En conclusion, il est vrai d'affirmer que, dans Le Survenant de Germaine Guèvremont, le bonheur réside bel et bien dans le nomadisme. En effet, le Survenant est libre de décider de l'endroit qui le représente le mieux pour s'établir. Les citoyens du Chenal de Moine perçoivent les avantages que le nomadisme apporte au personnage principal quotidiennement. Après avoir lu ce livre, qui a d'ailleurs gagné le prix David et le prix Sully-Olivier de Serres de l'Académie française en 1946, il serait intéressant de lire le deuxième et dernier roman de cette auteure canadienne, qui est le prolongement du Survenant.

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