Cyrano de Bergerac, Histoire comique des Etats et Empires de la Lune
Commentaire de texte : Cyrano de Bergerac, Histoire comique des Etats et Empires de la Lune. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar loupijyt • 16 Décembre 2023 • Commentaire de texte • 470 Mots (2 Pages) • 204 Vues
L’œuvre Histoire comique des Etats et Empires de la Lune de Cyrano de Bergerac, publié en 1664, nous raconte l’histoire d’un voyage imaginaire sur la Lune par le narrateur et personnage Dyrcona (qui désigne en réalité Cyrano, l’auteur). Dans cette histoire, Dyrconna est confronté à une société nommée « Les séléniens », qui se pose des questions sur l’humanité de Dyrcona (ils pensent qu’il est un singe), notamment à cause de sa posture. Nous pouvons alors nous demander comment est-ce que cette œuvre nous fait se poser des questions sur la société de l’époque à travers le peuple fictif des « séléniens » et à leur questionnement sur la définition d’un être humain. Nous allons donc commencer par expliquer quelles sont les raisons qui poussent les séléniens à se poser des questions sur l’humanité de Dyrcona, puis pourquoi certains pense que Dyrcona est un humain et d’autres sont contre cette idée, et enfin de la décision finale quant à l’humanité de Dyrcona.
I. Le questionnement sur l’humanité de Dyrcona
1. Dyrcona apprend la langue des séléniens pour communiquer avec eux : par exemple, le narrateur nous explique « j’ai appris à entendre leur langue et l’écorcher un peu »
2. Les séléniens se posent des questions quant à l’humanité de Dyrcona, en raison notamment de sa posture, sur deux pieds, qu’ils considèrent comme une caractéristique humaine, puisque les autres animaux se tiennent sur quatre pattes.
II. Pourquoi deux camps, certains contre l’humanité de Dycona et d’autres pour l’humanité de Dyrcona se créent chez les séléniens.
1. Certains prêtres s’opposent à l’humanité de Dyrcona car celui-ci est considéré comme étant comme un animal, car celui-ci est comme les oiseaux sur deux pattes. Les prêtres vont même jusqu’à dire que Dyrcona est pire qu’un oiseau car les oiseaux ont des ailes pour compenser le fait qu’ils n’ont que deux pattes pour se poser. Dyrcona est également décrit comme étant pire qu’un animal.
III. La décision finale quant à l’humanité de Dyrcona
1. Finalement, les prêtres réussissent à convaincre le peuple des séléniens que Dyrcona est n’est pas humain mais « passerai plus pour un perroquet plumé », car celui-ci n’a que deux pieds, tout comme les oiseaux n’ont que deux pattes. Il fut donc enfermé dans une cage à oiseau.
En conclusion, cette œuvre arrive à nous faire nous poser des questions sur la définition d’un humain grâce à une sorte de débat indirect sur ce à quoi peu ressembler un humain, ce qui permet de nous faire réfléchir sur la société de l’époque, sur la définition d’un humain, d’autant plus qu’à cet époque les personnes de couleurs étaient des esclaves et n’étaient pas vu comme des êtres humains. De plus, Cyrano de bergerac critique la religion en montrant que celle-ci a beaucoup de pouvoir en lui faisant donner la décision finale.
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