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Étude linéaire d'Olympe de Gouges

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Par   •  12 Octobre 2024  •  Fiche  •  1 214 Mots (5 Pages)  •  62 Vues

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Analyse n°3 : La femme esclave

Evolution de la pensé…, fille illégitime d’un noble de Montauban, OG sera toute sa vie révoltée par le sort réservé aux enfants non reconnu par leurs pères et à l’hypocrisie de la société. Mariée à l’âge de 17 ans le sort lui permet de devenir veuve à 18 ans et de mener une vie libre. Fait rare pour une femme à l’époque. Elle refuse de se remarier et préfère l’union libre.  Elle monte à Paris et fréquente les salons littéraire, imprégnée des idées des Lumières, elle fait de la défense des plus faible son combat principal. Se combat l’amène à écrire des pièces de théâtre contre l’esclavage des lettres ouvertes avec des propositions sociales très novatrices et des pamphlets. Lors de la Révolution, elle s’indine que l’égalité femme-homme ne soit pas prise en compte, cet extrait issu du postambule de la DDFC met en lumière un aspect primordiale : la liberté de la femme n’est rien sans l’indépendance financière. Comment OG souligne-t-elle le rôle cruciales de l’argent dans l’inégalité femme-homme ?

Mouvement 1 (l.1-4) la femme d’âge mure

Mouvement 2 (l.4-10) un réquisitoire contre les hommes

Mouvement 3 (l.10-19) l’inégalité sociale ajouté à l’inégalité femme-homme.

Mouvement 1 :

L1 : L’extrait commence par une métaphore filée, « esclave maitre » qui assimile la relation homme-femme à celle du maitre et de son esclave. Cela souligne l’inégalité des rapports au sien du couple.

La première proposition « esclave commande au maitre » tranche par sa dimension paradoxale avec un renversement surprenant. La suite de la phrase permet de comprendre cette affirmation. OG évoque l’hypothèse d’une femme libéré par son maitre « si le maitre lui donne la liberté »

Le connecteur logique d’opposition « Mais » révèle que la liberté ne suffit pas pour une femme privée de ressource comme l’indique le GN introduit par une préposition privative « sans récompense ».

L 2 :  Périphrase désigne une femme vieillit, « à un âge ou l’esclave a perdu tous ses charme » OG sous-entend que dans cette société la femme n’est estimée que pour son apparence physique, d’où le dénuement total d’une femme âgé ayant perdu sa beauté.

Question Rhétorique termine se scénario hypothétique, révèle l’indignation OG, le lecteur comprend qu’une femme âgée sans ressource ne peut absolument pas s’en sortir

La périphrase « cette infortuné » et à lire au sens propre, sans fortune mais aussi au sens figuré ne pas avoir de chance. Cela donne une résonnance tragique au texte.

 L2-3 La métaphore, désignant la femme comme « le jouet du mépris » achéve se sombre tableau soulignant chez la femme l’impuissance et l’absence d’autonomie. Leur « fortune » et donc conditionné à leur apparence pour OG les femmes, surtout lorsqu’elles’ ne sont pas protégé par le mariage sont voué à etre abandonné par les hommes lorsqu’elles ont vieillit .

L3 Proposition « les portes même de la bienfaisance lui sont fermées » la femme est grammaticalement placé en COI se qui renforce l’impression de dépendance

L4 OG termine en faisant entendre la voix de la société désignée par le pronom personnel indéfini on dans l’incise « dit-on »

L4 Le jugement de la femme âgé par la société est cru, direct, voilent sans appel exprimé par des adj prosaïque « pauvre et veille » dans le parallélisme

L4 Q rhétorique En outre la société lui reproche de ne pas avoir su user de ses charmes quand elle en avait. OG a sans doute à l’esprit la fin de vie misérable de sa mère dans un hospice pour les pauvres.

Mouvement 2

Apres l’évocation de la femme mure OG décrit le sort des jeunes filles inexpérimentées séduite par « des hommes ingrats » Elle met en avant sa stratégie argumentative qui mêle persuasion et conviction. Le lecteur perçoit aisément sa présence et son implication dans cette phrase.

Le présent et le futur sont censé exposé en générale le sort commun à beaucoup de jeunes filles, ces temps verbaux prennent alors une valeur de vérité générale.

Passage construits sur une antithèse entre l’innocence et la pureté des sentiments de la jeune fille « sans expérience l5 aimée L6 abandonné ses parents l6 nobles victimes L9 et l’ingratitude dont OG fait un portrait à charge, péjoratif. Elle le désigne en le réduisant à la caractérisation d’ingrat l6 . Dans se blâme elle souligne son « inconstance inhumaine » L7 l’adj péjoratif dévoile la colère d’OG. La proposition subordonnée corrélative d’intensité « plus elle aura vieilli plus son inconstance sera inhumaine « l7 exprime l’amertume OG qui constante que la fidélité et la générosité de l’homme sont l’inversement proportionnel à ce qu’elles devraient être.

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