Élevage de bœufs, de porcs et de poulets : quels en sont les impacts écologiques ?

Élevage de bœufs, de porcs et de poulets :

quels en sont les impacts écologiques ?  

Diapo 1 et 2

Bonjour, aujourd’hui nous allons vous parler des élevages de bœufs, de porcs et de poulets et répondre à la problématique de leurs impacts écologiques. Pour cela nous allons dans un premier temps vous définir ce que sont les élevages intensifs et quelles sont les techniques des agriculteurs pour en arriver à de tels rendements. Pour illustrer nos propos, nous prendrons l’exemple des feedlots. Dans une seconde partie, nous vous parlerons des conséquences écologiques dues aux élevages intensifs. Enfin, dans une troisième partie, nous vous exposerons les solutions allant à l’encontre de l’élevage intensif. Pour conclure nous vous présenterons trois problématiques sur le rapport entre élevage intensif et élevage extensif.

Diapo 3

Pour commencer, je vais vous définir ce qu’est un élevage intensif ; c’est une forme d’élevage qui vise à augmenter fortement son rendement en augmentant massivement son nombre d’animaux sans augmenter leurs espaces de vie et en s’affranchissant plus ou moins de certaines contraintes écologiques et de la qualité de la viande. Dans les élevages intensifs, les animaux sont souvent parqués dans des espaces intérieurs ou dans de petits enclos, le bétail ne peut pas se nourrir avec les aliments qu’ils mangent naturellement comme l’herbe par exemple. L’élevage intensif nécessite de très grandes surfaces agricoles où l’on produit d’immense quantité de céréales riches en nutriments dédiées à gaver le bétail.  

Les Feed-lots sont les exemples type de l’élevage intensif, généralement situés en Amérique du Nord, les feed-lots sont d’immenses parcs d’engraissement bovin. L’objectif de ces parcs est de produire le maximum de viande à un coût réduit. Pour cela les éleveurs utilisent des produits dopants qui permettent d’augmenter la croissance animale jusqu’à 5 fois plus rapidement. Mettre autant d’animaux dans de petits espaces augmente les chances d’épidémies ce qui incite les éleveurs à utiliser préventivement des antibiotiques puissants ce qui engendre l’antibiorésistance (fait de résister aux antibiotiques) ce qui complique la tâche des médecins. Enfin la viande issue de ces parcs d’engraissement contient en moyenne 5 fois plus de gras saturé.

Pour vous donner un ordre d’idée en France 80 % des animaux sont élevés intensivement.

Diapo 4

A présent je vais vous parler des conséquences écologiques des élevages intensifs.

Les élevages intensifs utilisent de la nourriture qu’ils ne produisent pas. Comme ils élèvent beaucoup d’animaux qu’ils ne nourrissent pas dans les pâturages, ils ont besoin d’énormément de céréales. Mais pour produire autant de céréales il faut d’immenses espaces agricoles qui sont généralement situés en Amazonie où l’ont brûle la forêt ce qui réduit le nombre d’arbres sur la planète et qui produit du CO2. Car tout comme les animaux il n’est pas question d’attendre que les céréales poussent naturellement les agriculteurs utilisent des pesticides et toutes sortes d’engrais assez polluant pour les sols. De plus les centres d’élevages intensifs gaspillent de la nourriture car les céréales qu’ils donnent aux animaux auraient pu être dédiés à la consommation humaine ce qui favorise la faim dans le monde. Les élevages intensifs participent aussi grandement à la pollution atmosphérique soit 14,5 % autant que le secteur du transport. En effet le fait d’élever autant d’animaux augmente fortement le taux de méthane émis. Le méthane étant un gaz à effet de serre. Ces émissions de méthane sont dues au processus de digestion des animaux et de l’endroit où l’on stocke leurs déjections. Car du fait que les animaux soient soumis à différent traitements d’antibiotiques leurs fumiers devient polluant pour les eaux et les nappes phréatiques. Il n’est rare que certaine nappes phréatiques se retrouvent polluées par les différents dopants pour animaux, ce qui peut par la suite constituer un risque pour les population reliées au circuit d’irrigation de cette nappe. Les centres d’élevage sont aussi de gros consommateurs d’énergie car ils utilisent 5 fois plus d’eau que des centres d’élevages extensifs.

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