Molière, Le malade imaginaire : comment Molière, à partir d’une situation grave réussit-il a faire rire le public ?
Cours : Molière, Le malade imaginaire : comment Molière, à partir d’une situation grave réussit-il a faire rire le public ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar anouk dumas • 10 Mai 2023 • Cours • 1 222 Mots (5 Pages) • 262 Vues
INTRO
Le malade imaginaire, Est la derniere piece jouéé par moliere, de son vrai nom jean-baptiste-poquelin en 1673, moliere est connu pour ses nombreuses comedies comme don juan, les fourberies de scapin ou encore medecin malgré lui. Cette comedie traire de l’hypocondriie, est l’extrait qui va etre etudie est tiré d’une scene comique ( fin de la scen 11 et scene 12 acte 3) dans laquelle la servante toinette et le perso principal, argan mettent en place un stratageme pour mettre a nu les veritables intentions de beline, le seconde femme d’argan.
Ainsi, nous nous demanderons comment moliere, a aprtir d’une situation grav reussit-il a faire rire le public ?
Dans ce texte je denote 3 mouvements, le premier mouvement étant du debut du texte jusqu’à la ligne 17 que je nommerais ‘le stratageme’, ensuite, de la ligne 18 à 32 « le revelation du caractere de beline » et enfin de la ligne 32 a la fin du texte, « le réveil du faux mort »
1) ‘le stratageme’
Dans ce premier mouvement, nous etudierons la stratageme comique mis en place par toinette et argan. « vous verrez la douleur ou elle sera quand je lui dirait la nouvelle » (l.3) est un groupe verbal au futur simple qui laisse comprendre au lecteur que toinette a cerner le caractere de beline et qu’elle ne parle donc pas de douleur physique mais de la douleur morale que vont provoquer les mots de béline, cela est amusant car argan est un hypodondriaque qui n’a que des maladies physiques. Argan pose une question « n’y a til point danger a contrefaire le mort », cette question pourrait sembler rethorique aux yeux d’argan qui est inquiet et dont son hypocondrie reprend le dessus. La didasclie « s’ecrit » et les phrases exclamatives « ah mon dieu ! Ah, malheur ! Quel etrange accident ! » (l.7), ces phrases sont hyperboliques, toinette éxagere la situation et cela amuse le spectateur qui lui connaît la vérité. « etrange » est une antéposition au mot accident qui met toinette totalement dans son rôle de servante paniqué et destabilisée. De nombreuses interrogations de beline « qu’es-ce , toinette ? »(l.8), « qu’y a t-il? » (l.10), « mon mari est mort ? » (l.12) , « Assurément ? » (l.14) démontrent qu’elle ne paraît pas perturbée de la mort de son mari mais semble plutot vouloir s’en assurer: elle tombe dans le piege, sa naivete provoque ainsi le rire du spectateur/lecteur. Face a elle, toinette joue son rôle et exagere la mort d’argan en utilisant notemment une phrase déclarative « votre mari est mort » (l.11) ou encore « le pauvre défunt est trépassé »(l.13) qui montre encore la volonte de toinette d’exagere sur ses mots avec le pleonsme « pauvre defunts » . « ah madame ! » (l.9), « helas ! » (l.13) par ses exclamations, on ressent la panique et le malheur de toinette qui reste dans son rôle, cela prend donc un ton ironique aux yeux du lecteur et suscite aainsi l’aspet comique de la piece. L’euphemisme « il vient de passer entre mes bras » (l.16) consolide le rôle de toinette mais qui a toujours un ton ironique car le spectateur/ lecteur est au courant du stratageme.
Dans ce premier mouvement, toinette et argan ont mis en place un stratageme afin de tendre un piege a beline pour réveler son caractere.
2)
La joie et le soulagement de beline face a l’annonce de la mort de son mari sont montré par la phrase excalamative « le ciel en soit loué ! » (l.18) et la periphrase « me voila delivree d’un grand fardeau »(l.18). « que tu est sotte toinette » (l.18) en réalité ce serait plutot l’inverse car c’est beline qui est tombé dans le piege, ainsi la comique des mots est utilisé. « je pensais madame qu’il fallut pleurer » (l.20) eest un phrase complexe qui expose que toinette joue son rôle innocemment en rentrant dans le jeu de beline pour lui faire avouer ses intentions. Les phrases interrogatives de la ligne 19 « quelle perte est ce la sienne ?et de quoi servait il sur terre ? » prouvent le contentement de beline quant a la mort de son mari qui semblait peut important a ses yeux. On releve aussi le champs lexical du blame et de le réprobation « incommode », « malpropre », « degoutant »(l.22), « mouchant, toussant, crachant » (l.23), cela créer donc un portrait péjoratif d’argan qui vient de mourir seulement aux yeux de beline, ainsi ce paradoxe renforce l’effet comique, de plus la gradation de ce champs lexical affirment que beline ne le supportait plus du tout. Toinette incite beline a continuer en lui repondant une phrase affirmatives « voila une belle oraison funebre » (l.25), mais cette affirmation seme le doute chez le lecteur car on pourrait penser que toinette s’adresse a argan et non pas a beline. L’emploi de l’impértaif « portons » (l.29), « tenons » (l.30), « viens », « prenons » (l.31) manifeste que beline avait tout prévu et qu’elle est en train de mettre son plan en éxecution, de plus, la longueur de sa replique montre que son plan est prêt depuis longtemps et tout au long ce celle ci, elle essaie d’emmener toinette avec elle dans sa manigance.
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