Les cadres juridiques et financiers de la gestion des entreprises

Les cadres financier et juridique de la gestion des entreprises

Chapitre 1: les différentes catégories d'entreprises et de sociétés

gestion des entreprises = décisions financières et juridiques arrêter par une DG.

I/ les différentes typologies d'entreprises et leur contribution à l'économie

        A) différentes typologies

3 grandes façon de voir l'entreprise:

-lié à la dimension --> problème de mesure, poids,force, indicateur de type physique --> identifiable facilement

-lié aux indicateurs de performance --> évaluation raisonnée, démonstration raisonnée, construite --> jugement de l'observateur partisan, vise un objectif

-lié au poids (capital social)

façon de voir pour traiter, analyser, étudier l'objet entreprise.

1) typologie liée à la dimension

économie de type concurentiel --> nécéssité de juger quelle est la dimension d'une entreprise sur  le marché ( influence, force ...)

--> 4 indicateurs: - éffectif (force contributive physique, facteur L) (TPE entre 1 et 10 salariés 90% du tissu industriel français, PME entre 10 et 50 parfois jusqu'à 200 ou 300 salariés selon l'échelle régionale/nationale/européenne,grosse PME entre 300 et 500 salariés, société au delà de 500 salariés --> diff forme SARL, patrimoniale (à K fermé), anonyme ...)

Il y a du personnel extérieur à l'entreprise comme les intérimaires, les vacataires, contractuels --> ils travaillent pour l'entreprise mais ne sont pas de l'entreprise

personnel de l'entreprise mais expatriés

                - capital social = fonds nécéssaires à l'entreprise. Dans E individuel, c'est le K de l'entrepreneurs. Dans E patrimonial, ce sont les membres d'une même famille, du même cercle, le K est fermé. Forme sociètaire avec un K plus ou moins ouvert --> SARL, anonyme, commandite. ( surface financière, facteur K)

                - chiffre d'affaire hors taxe (force de déploiement par rapport à son marché concurrentiel) calculé en part de marché

                -formation brute de capital fixe (FBCF) --> investissement annuel dans les machines.

2) typologie liée  aux indicateurs de performance

associés,banquié,fournisseur,salariés cherche à mesurer les performances de l'entreprise grace à:

-compétitivité, rentabilité, croissance, solvabilité ( carré magique).

compétitivité= capacité à faire face à la concurence sur un secteur d'activité, capacité de détenir, protéger, renforcer une position de marché. Elle se lit par le montant et l'évolution de mon chiffre d'affaire

rentabilité=  résultat net sur K social

croissance= tx de croissance du chiffre d'affaire qui conduit à des pol d'investissement

solvabilité= capacité à rembourser ses dettes lors de l'échéance en sauvegardant son outil économique.

27/01/2014

3) typologie liée aux représentations de l'entreprise

La représentation est une abstraction pour mieux comprendre l'objet d'étude, l'entreprise.

Il faut utiliser la représentation pour mieux cerner le rôle dans l'histoire d'une société qui a le besoin de protéger l'entreprise.

Quelles sont les représentations de l'entreprise depuis les années 1830?

Elles sont d'ordre théorique et appartiennent à des courants de pensée. Il y a quatre représentations: - l'entreprise point

- l'entreprise organisationnelle

- l'entreprise fiction légale, noeud de contrats

-l'entreprise institution

a) l'entreprise point (1830-1929)

L'entreprise est moyen de facilité le système de prix sur un marché. L'entreprise est totalement dépendante du marché qui est paradigme. On est dans une concurrence pure et parfaite. Une entreprise est un agent passif du marché, c'est un point parmis d'autre qui n'a pas de capacité de décision autonome. L'entrepreneur est le propriétaire et fondateur de l'entreprise, il gère seul la firme. Il y a confusion entre la propriété, la fonction de gestion et de l'assomption du risque. L'entreprise point est le modèle de la firme entrepreneuriale (entreprise individuelle ou à capital fermé). Ce modèle a trois attributs:- dirigeant possède sa firme, il a des droits de propriété sur tout le capital social

- il a une compétence reconnue à l'origine de la création de cette entreprise

- c'est un créancier résiduel, il conserve le résidu de son profit après avoir payé toutes ses créances, sa rémunération s'assimile au profit.

‎Dans ce modèle, on fait abstraction des frontières, on ne décrit pas ses formes organisationnelles, des formes d'exercices du pouvoir. Opacité de l'entreprise de l'intérieur

b) L'entreprise organisationnelle (1930-1980)

Aux USA 1890-1930 on voit apparaître les grandes entreprises, les industries débordent le cadre de l'entreprise point, il y a un élargissement du capital social.

Il faut plus de capitaux, il y a une coupure entre les associés capitalistes et ceux qui vont gérer l'activité,de l'entreprise.--> clivage entre la fonction de gestion et celle de l'assomption du risque. Il y a 2 camps dans l'entreprise managériale, celui des dirigeants payés pour gérer l'entreprise et celui des capitalistes qui apportent les fonds.

Il y a une opposition de but entre les deux camps entre ceux qui attendent la rentabilité (capitalistes) et ceux qui cherchent la croissance de l'entreprise.

Cette entreprise a la personnalité morale.

L'entreprise est organisée autour d'une hiérarchie, c'est une entreprise finalisée, organisée, c'est une structure de rôle. Elle délimite sa structure organisationnelle, ce sont ses frontières. Elle est capable de faire des stratégies contre ses concurrents.

Il y a une logique du dehors, celle des associés, des actionnaires, et une logique du dedans, celle des dirigeants qui gèrent l'entreprise.

1932 Berle et Means "the modern corporation and private property"

1937 Coase "coût de transaction"

c) L'entreprise fiction légale (1980-2000)

Introduite par un juriste, ce modèle dit que l'entreprise n'existe qu'au travers des contrats qu'elle établit avec d'autres agents économique. Le contrat de travail rejoint l'idée que l'entreprise suit une structure de rôle. Toutes les actions de l'entreprise passent les contrats tacites ou explicites. L'entreprise ne peut plus être un point, elle n'existe qu'au travers des autres, elle n'est pas une hiérarchie puisque le contrat exige un rapport de force égale et non de subordination. L'entreprise devient un quasi-marché, on insiste sur les droits et obligations des agents. 1967, Demsetz "ownership, control and the firm" , l'entreprise est représentée comme une combinaison non- hiérarchisée de rapport bi-contractuel assurés par des individus indépendants, il n'y pas lieu de distinguer l'entreprise du marché, l'entreprise est de fait un quasi marché. C'est par la contractualisation que s'opère le mécanisme de l'entreprise ce qui font disparaître la notion de frontière de l'entreprise.

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