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Introduction à la macroéconomie et histoire de la pensée économique

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Par   •  18 Novembre 2023  •  Cours  •  1 608 Mots (7 Pages)  •  166 Vues

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DOSSIER 1 : introduction à la macroéconomie et histoire de la pensée économique.

L’économie se base sur la confiance, lorsque les acteurs économiques ne font plus confiance à la banque, la banque risque de faire faillite (hystérie de personne)

Les banques envoient chaque année leur statut économique afin de « rassurer » leurs clients pour qu’il n’y ait pas de crise financière et de ne pas faire faillite.

Inflation = c’est la hausse générale et globale des prix.

Déflation = c’est la baisse générale et globale des prix.

Désinflation = c’est le ralentissement de l’inflation.

Qu’est-ce que l’économie ?

L’économie, vient de l’étymologie en grec : oikos (maison) et nomos (gérer) qui signifie «la manière de gérer les affaires de la maison ».

Cela s’oppose aux affaires politiques qui sont les affaires de la cité. L’économie s’occupe de la sphère de la maison, c’est-à-dire de quelque chose de plus quotidien, de plus individuel.

Économie (selon le petit Larousse) = c’est l’ensemble des activités d’une collectivité humain relatives à la production, la distribution et la consommation des richesses.

L’économie c’est toutes les activités humaines qui concernent :

  • La production des richesses (ex : comment on va déterminer dans un pays tel secteur est majoritaire : l’industrie, l’agriculture etc… Comment on fait pour booster la production ?)
  • La distribution des richesses ou la redistribution (ex : comment la richesse issue de l’activité de production va se répartir entre les individus, les producteurs, les salariés etc…. Est-ce qu’on accepte une répartition inégale ou est-ce qu’on la corrige, avec un système d’impôts, de taxes etc. ?)
  • La consommation des richesses (ex : comment dans un pays on consomme ? Quelles sont les données qui ont reboosté la croissance ? Comment est-ce qu’on rebooste la consommation).

[pic 1]

Sciences économiques (selon R. Barre) = ce sont une composante des sciences sociales et humaines qui étudient l’allocation / la répartition des ressources rares. Elle analyse et explique les modalités selon lesquelles un individu ou une société affecte des moyens limités à la satisfaction des besoins nombreux et illimités.

La théorie économique = va essayer de faire un modèle à partir de l’observation, on généralise ce qu’on observe pour proposer une politique économique qui marche à tous les coups à ce genre de cas. Elle va proposer des modèles d’optimisation sous contraintes (ex : maximiser le bien-être des individus, maximiser leur consommation sachant qu’ils ont un temps de travail et de vie limiter et qu’ils ont des ressources limités).

La politique économique = a pour but d’assurer l’allocation optimale des ressources (ex : Comment satisfaire le maximum d’individus, qui veulent consommer au maximum mais qui sont contraints par leur revenus, leur salaire, par le temps ?) Allocation optimale des ressources, c’est utiliser au mieux les ressources rares pour satisfaire les individus.


  1. Les théories économiques

Selon Keynes, « les idées justes ou fausses, des philosophes de l’économie et de la politique ont plus d’importance qu’on ne le pense en général. À vrai dire le monde est presque exclusivement mené par elles. Les hommes d’action qui se croient parfaitement affranchis des influences doctrinales sont d’ordinaire les esclaves de quelque économiste passé ».

Nash va contredire ce que disait Smith, qui disait que «si chacun suit son intérêt individuel, alors on arrive à l’intérêt collectif. Pour favoriser l’intérêt collectif, il faudrait de la confiance. Ce dilemme modélise des problématiques dans différents domaines économiques :

  • Politique tarifaire (c’est-à-dire comment les entreprises fixent leurs prix, s’ils baissent tous les deux le prix, ils risquent de se retrouver en faillite).
  • Politique économique
  • Commerce international

  1. La théorie économique

Reprenant l’idée de Keynes, Raymond Barre va dire que « la théorie économique ne fournit aucun ensemble constitué de conclusions immédiatement utilisables pour définir les politiques… il s’agit d’une méthode plutôt que d’une doctrine, d’une série d’outils intellectuels qui aident leurs détenteurs à tirer des conclusions correctes ».

  • L’économie est une boîte à outil dans laquelle on a pleins d’outil, et au moment où on en a besoin, il y a pleins d’outils qui peuvent servir. Elle ne fournit pas de conclusions toutes faites, mais elle est une méthode, une technique permettant de tirer des faits et des conclusions correctes.

  1. Les domaines et les champs de l’analyse économique

Macroéconomie = elle se focalise sur l’ensemble du système économique.

Microéconomie = elle se concentre sur les agents économiques.

Les champs de l'analyse économique sont très variés et nombreux (ex : économie du travail, économie de l'entreprise, économie sociale, économie publique, économie internationale, économie environnementale, économie de la drogue, économie de la santé…).

  1. L’évolution de l’analyse économique

Lees théories économiques sont très nombreuses, se cumulent entre elles et se complètent parfois. Aussi les outils, hypothèses et méthodes que mobilisent les économistes pour comprendre, analyser et évaluer le fonctionnement de nos sociétés évoluent sans cesse.


On a un grand clivage traditionnel entre classiques (néoclassiques) et keynésiens (néokeynésiens). De nos jours nous avons :

  • Quelques branches « radicales » : on a certaines branches classiques et keynésiennes qui vont radicaliser les deux positions. Parmi les classiques, on a de « nouveaux classiques », ils ont pris la théorie des classiques mais l’a durci. Parmi les keynésiens, on a les « post keynésiens », ils se sont également inspirés de la théorie keynésienne mais l’a accentuée.
  • Une tendance à la « synthèse » : Ce sont ceux qui se disent qu’il y a des choses à prendre dans les deux. Ils essayent de trouver les points de vue des classiques et des keynésiens et vont trouver la solution la plus adéquate.
  • En marge des mouvements « hétérodoxes » : Ce sont des mouvements qui vont se développer en contradiction de ses différents clivages. Ils estiment qu’il n’y a pas uniquement un marché contre l’état, mais il y a d’autres équilibres possibles qui ne passent pas par le marché. Cela peut passer par exemple par des conventions et des accords entre les agents.

[pic 2]

[pic 3]

Adam Smith, « Recherches sur la nature et les causes de la richesse des Nations », 1776.

Keynes, « théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie », 1936.

Keynes dit que « À long terme nous serons tous morts », c’est pour cela qu’il favorise les rigidités à court terme.

2 grands courants se sont opposés et s’opposent encore :

  • L’approche classique qui fait confiance aux mécanismes de prix pour réaliser rapidement l’équilibre sur tous les marchés.
  • L’approche keynésienne examine les situations où les prix ne peuvent pas ou plus jouer ce rôle.

Pourtant de nos jours, ces classements ont perdu une grande part de leur signification :

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