Éducation des filles et des fils dissertation

Dissertation générale

« Je suis heureuse que nous ayons commencé à élever davantage nos filles comme nos fils, mais cela ne marchera jamais tant que nous n’élèverons pas davantage nos fils comme nos filles. »

Gloria Steinem

L’éducation est un grand sujet de société, les parents ont la plus grande part de responsabilité et la difficulté de savoir comment éduquer leur garçon et leur fille de manière égale. Gloria Steinem affirme : « Je suis heureuse que nous ayons commencé à élever davantage nos filles comme nos fils, mais cela ne marchera jamais tant que nous n’élèverons pas davantage nos fils comme nos filles ». Par cette phrase, elle veut nous faire comprendre qu’aujourd’hui l’éducation des filles se rapproche de celle des garçons, et si l’on veut du changement, il est temps que l’éducation des garçons ressemble de plus en plus à celle des filles. Est-il vrai que ces dernières années nous avons élevé davantage nos filles comme nos fils ? Un changement d’éducation des garçons sera-t-il possible ? Y a-t-il réellement un problème d’éducation, ne serait-il pas un problème de plus grande ampleur ?

Premièrement, Il est important de penser aux mouvements des femmes de ce dernier siècle, pour l’obtention de différents droits et ne plus être sous l’emprise patriarcale, qui ont permis à la société de penser à une nouvelle éducation pour les filles. De ce fait, depuis des dizaines d’années, les filles sont ainsi encouragées à pratiquer des sports et des études similaires aux garçons, ce qui leur permet de devenir des femmes libres et indépendantes. En effet, les clubs de sport sont ouverts aux filles et aux garçons, il est courant par exemple de voir des joueuses de foot et des filles qui sont également dans des clubs de sport de combat. Pour approuver les dires de Mme Gloria Steinem, on trouve de nombreux exemples de femmes en politique, de femmes à la tête de grosses entreprises et de femmes médecins, ce qui était nettement moins courant il y a une cinquantaine d’années. Malheureusement, les filles ne sont pas toujours élevées comme nos fils, car certains facteurs, comme la religion, le poids du patriarcat et les coutumes familiales freinent cet élan et laissent les filles dans une situation avec peu d’ouverture.

Depuis des siècles, l’éducation de l’homme est basée sur le fait qu’il doit être fort pour subvenir aux besoins de sa famille. Cela est inscrit dans notre société patriarcale depuis des générations. Ce changement d’éducation des fils est complexe, car il fait perdre ce côté viril et protecteur de l’homme.

Déjà tout petit, le jeune garçon a des jeux de construction, des fausses armes et des voitures. Une poupée lui est rarement proposée et s’il montre un intérêt pour celle-ci, cela n’est pas toujours bien accepté par les adultes. Tous les messages comme « un garçon ne pleure pas », « c’est un jeu pour les filles » et « quand papa n’est pas là, tu prends soin de maman » donnent une image puissante au jeune garçon et au rôle qui est attendu de lui. Il est difficile pour un garçon

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