La croissance de l’Afrique
Dissertation : La croissance de l’Afrique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lea.hou • 5 Mai 2023 • Dissertation • 2 788 Mots (12 Pages) • 282 Vues
DEVOIR 2 – ECONOMIE-DROIT
PREMIERE PARTIE – ECONOMIE GENERALE
Sujet : La croissance de l’Afrique
INTRODUCTION :
La croissance d'un pays est une mesure de l'augmentation de la production de biens et services au fil du temps, généralement mesurée par le taux de croissance annuel du produit intérieur brut (PIB) réel. Elle reflète l'expansion de l'économie et la création de richesse au fil du temps. La croissance peut être stimulée par une augmentation de la productivité, de l'investissement, de l'innovation, des exportations, de l'emploi et d'autres facteurs économiques. La croissance a pour finalité la hausse du niveau de vie.
On peut constater que sur ces dernières années, le continent Africain est en pleine croissance et développement. En effet, il a augmenté de 6% de croissance depuis les années 2000. L’Afrique c’est vue passé 2ème, derrière l’Asie, dépassant certaines puissances d’Europe. Pour ce faire, on peut voir que la classe moyenne d’Afrique s’est développé et la croissance démographique est devenue la plus rapide du monde.
En premier lieu, nous allons démontrer les principaux facteurs de croissance du continent Africain, ensuite nous monterons pourquoi les investisseurs s’intéressent à ce continent et quels seront les conséquences directement subit à l’étranger pour ces autres pays. Nous terminerons sur la croissance économique en hausse mais avec un retard qui se remarque sur le développement humain.
I/ Les facteurs de la croissance africaine
Comme dit précédemment, le taux de croissance de l’Afrique approche 6% par an. La croissance est le processus de création de richesses dans un pays. Elle vise à améliorer le niveau de vie de la population en augmentant la production et la distribution de biens et services.
En raison de la forte croissance démographique en Afrique, il est prévu qu'à la fin du 21ème siècle, le Nigeria aura une population équivalente à celle de l'Inde. L'Afrique s'est intégrée à l'économie mondiale en augmentant les investissements et les importations. Les nouveaux objectifs de l'Afrique consistent à intégrer sa production locale sur le marché mondial et à augmenter la productivité. Toutefois, pour y parvenir, il est nécessaire d'améliorer les infrastructures de transport, d'éducation et de santé. Le taux de scolarisation et de qualification en Afrique est l'un des plus bas du monde, ce qui limite l'accès à une main-d'œuvre qualifiée. De nombreux travailleurs africains sont également en mauvaise santé, ce qui entrave leur capacité à travailler efficacement et à rester au sein de leur entreprise.
Pour favoriser la croissance économique en Afrique, il est essentiel de développer les infrastructures scolaires et hospitalières afin d'améliorer la santé et l'éducation des travailleurs. Cela permettrait de répondre aux besoins de la classe moyenne, qui dynamise l'économie du pays, tout en formant et en éduquant les travailleurs pour participer au développement économique du continent. Une meilleure compréhension de l'évolution du marché et de l'économie permettra également aux entreprises africaines de contribuer davantage à la croissance économique.
Bien que la croissance de la population active en Afrique crée plus de travail et plus de machines, elle ne garantit pas une amélioration du niveau de vie des habitants. Pour augmenter la productivité et le capital, il est essentiel de favoriser les investissements et la création d'emplois, en particulier pour les jeunes. En effet, la banque mondiale a rapporté que 60% des chômeurs africains sont des jeunes, dont 25% en Afrique du Nord. Pour remédier à cette situation, il est nécessaire de donner aux jeunes des possibilités de qualification et de formation professionnelle, afin qu'ils puissent s'adapter à la demande mondiale et avoir des perspectives d'emploi stables et bien rémunérés.
En outre, le travail des enfants en Afrique est encore courant, ce qui limite leur accès à une éducation normale et à un travail rémunéré. En résumé, l'Afrique doit relever le défi de répondre aux besoins de la classe moyenne tout en formant et en éduquant les travailleurs pour participer au développement économique du continent. Pour y parvenir, il est essentiel d'améliorer les infrastructures de transport, d'éducation et de santé, de favoriser les investissements et la création d'emplois pour les jeunes, et de lutter contre le travail des enfants.
II/ Les raisons pour lesquelles les investisseurs étrangers choisissent de s’implanter en Afrique, et l’incidence attendue et effective des IDE (Investissements Directs à l’Étranger) sur la croissance africaine
L’Afrique présente un fort intérêt pour de nombreux investisseurs étrangers. Les Investissements Directs à l’Étranger (IDE) sont les mouvements internationaux de capitaux réalisés en vue de créer, développer ou encore maintenir une filiale à l’étranger et/ou d’exercer le contrôle sur la gestion d'une entreprise étrangère, dans ce précis sur le territoire africain. Nous pouvons parler d’IDE lorsque que l’investisseur participe à 10% du capital.
Les investissements directs étrangers (IDE) jouent un rôle clé dans l'économie africaine en offrant une source importante de revenus fiscaux pour les États africains, ainsi qu'en créant de nombreux emplois. De plus, leur implantation peut entraîner une révolution dans le fonctionnement des marchés en permettant aux professionnels d'avoir accès à des informations mondiales pour mieux organiser leurs approvisionnements et négocier les prix de leurs produits.
Le marché des cosmétiques est également important et joue un rôle dans l'économie africaine.
La forte croissance économique a permis l'émergence d'une nouvelle classe moyenne de plus de 300 millions d'habitants en Afrique subsaharienne qui est devenue une région très prisée des firmes-multinationales. En effet, le groupe français l'Oréal à l'intention de vendre en 2014 plus de 170 millions de produits en Afrique avec comme stratégie d'internationalisation de s'adapter à la demande locale en acquérant des marques locales telles que Softsheen ou Dark&lovely.
L'implantation de l'Oréal en Afrique est non seulement bénéfique pour l'économie, mais également pour la création d'emplois qui sera conséquente. L’Oréal a donc décidé de créer deux usines : l'une en Afrique du Sud et la seconde au Kenya.
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