Le Consulat et l’Empire
Thèse : Le Consulat et l’Empire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar yohan3122 • 14 Octobre 2023 • Thèse • 1 534 Mots (7 Pages) • 204 Vues
[1]TITRE 2
Le Consulat et l’Empire
(1799-1814)
9 novembre 1799 : prise de pouvoir
2 manières d’envisager cette période :
- L’épopée militaire
- L’œuvre de stabilisation intérieure
Bonaparte et son œuvre : métaphore du bâtisseur
Synthèse sélective des régimes passés (Ancien Régime → Directoire)
Sa force : aucune passion partisane
Son but :
- Faire oublier « les factions » (idéologies partisanes)
- Stabilité du pouvoir / unité du pays
Les moyens :
- Un gouvernement stable, garantissant l’ordre et la paix
- Une bonne administration
« Avec une bonne administration, tous les individus oublieront les factions dont on les a faits membres et il leur sera permis d’être français »
→ plus de divisions / idée d’unité et de continuité nationale
L’œuvre napoléonienne : deux « monuments »
- Un régime (édifice constitutionnel et politique) : le régime napoléonien → chapitre 1
- Edifice administratif au sens large : les « masses de granit » → chapitre 2
CHAPITRE 1
DU CONSULAT À L’EMPIRE :
L’ÉVOLUTION DESPOTIQUE DU RÉGIME
Deux régimes :
- Consulat (→ 1804)
- Empire (→ 1814)
Deux noms (Bonaparte / Napoléon 1er) mais un seul homme avec une seule ambition : exercer seul le pouvoir
Marche vers un régime autocratique (nouvelle forme d’absolutisme)
SECTION 1
LE CONSULAT ET LA CONSTITUTION DE L’AN VIII
Elaboration de la Constitution : Bonaparte et Sieyès (pas d’assemblée constituante)
[pic 1]
Emmanuel-Joseph Sieyès par Jacques-Louis David, 1817
Eviction de Sieyès
Constitution élaborée par Bonaparte
Régime républicain : le Consulat
Pas de légitimité (force et charisme)
Attribution nominative du pouvoir :
Titre IV, art. 39 : « La Constitution nomme 1er Consul le citoyen Bonaparte. »
→ Césarisme : mode de gouvernement fondé sur la légitimité charismatique du chef, son aptitude à susciter l’espoir du peuple, sa maîtrise pragmatique et réaliste des mécanismes de pouvoir.
Nouveauté : pas de Déclaration des droits
Proclamation : « La Révolution est fixée aux principes qui l’ont commencée. Elle est finie. »
→ commentaire
Illusion d’un partage des pouvoirs
Aucun organe faisant de l’ombre au 1er Consul
Processus de décision dépend du chef
Illusion de la démocratie
[pic 2]
Constitution du 22 frimaire an VIII, 13 décembre 1799 (Archives Nationales)
§ 1 L’illusion de la démocratie
Suffrage universel
Gage de la réconciliation nationale
La réalité : système illusoire / perverti : pas d’élection
Système de nomination à partir des listes de notabilités (communale, départementale, nationale)
[pic 3]
[pic 4]
[pic 5]
§ 2 - Le contenu de la Constitution
« Une façade de suffrage universel, une façade d’assemblées, une façade de trois consuls mais le pouvoir réel est au premier Consul » (J.-J. Chevallier)
« Qu’y-a-t-il dans la Constitution ? Il y a Bonaparte »
Principaux organes et attributions théoriques
Pouvoir législatif atomisé et inexistant / pouvoir exécutif dominant et concentré
1° - Le pouvoir législatif
Deux assemblées dont les membres sont choisis par le Sénat sur la liste de notabilités nationale
- Le Tribunat
- Le Corps Législatif
Processus législatif :
- Initiative : le gouvernement (exécutif)
- Discussion au Tribunat
- Vote sans débat par le Corps Législatif (le « corps des muets »)
2° - Le gouvernement
Evolution sémantique (gouverner ≠ exécuter)
- Les trois Consuls (seul le premier a le pouvoir de décision)
[pic 6]
Les trois consuls, Cambacérès, Bonaparte et Lebrun
- Les ministres (soumis mais choisis pour leurs compétences)
- Le Conseil d’Etat (organe consultatif dans le domaine législatif et administratif)
► domaine législatif (avis sur les projets de loi et présentation aux assemblées)
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