Peut-on dire que le milieu scolaire est présenté de la même manière dans les extraits de l'essai « L'école et la vie scolaire en France », d'Émile Zola, et du roman autobiographique Chagrin d'école, de Daniel Pennac?
Étude de cas : Peut-on dire que le milieu scolaire est présenté de la même manière dans les extraits de l'essai « L'école et la vie scolaire en France », d'Émile Zola, et du roman autobiographique Chagrin d'école, de Daniel Pennac?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar madiha Achoual • 7 Mai 2021 • Étude de cas • 974 Mots (4 Pages) • 1 258 Vues
Sujet 2
Peut-on dire que le milieu scolaire est présenté de la même manière dans les extraits de l'essai « L'école et la vie scolaire en France », d'Émile Zola, et du roman autobiographique Chagrin d'école, de Daniel Pennac?
Textes : Un extrait de l'essai« L'école et la vie scolaire en France», d'Émile ZOLA (tiré des Œuvres complètes, tome 8, Paris, Nouveau Monde, 2003, p. 640-642), et un extrait du roman autobiographique Chagrin d'école, de Daniel PENNAC (Paris, Gallimard, 2007, p. 60-62, 99, 122-123).
Paragraphe de développement :
Point de vu, les deux textes sont de deux périodes différentes mais ils ont la même vision sur le milieu scolaire.
Arg1.1 : l’école est qualifiée de prison dans les deux textes
Exemple 1.1 : « On pense sans amertume à ces années de prison. »
Exemple 1.2 : « prisonnier des limbes de la déploration, […] une sorte de perpétuité, un sentiment de torture ».
Arg1.2 : le professeur est une personne dépasser figer dans le temps.
Exemple 2.1 : « On comprend que les maitres, après quelques années de pratique, tombent en léthargie »
Exemple 2.2 : « je ne serai jamais prof, araignée engluée dans ta propre toile »
Arg 1.3 : l’humanité des professeurs.
Dans l’extrait d’Émile Zola, intitulé L’école et la vie scolaire en France, ainsi que le texte du roman autobiographique, Chagrin d’école de Daniel PENNAC, on remarque une ressemblance de la vision sur le milieu scolaire. D’abord, il est juste d’affirmer que l’école est qualifiée de prison dans les deux textes. Dès le début de l’extrait d’Émile Zola, le narrateur expose sa vision d’une école qui étouffe du point de vue de l’écolier. Il dit qu’« [il] pense […] à ces années de prison […] [et] à sa jeunesse envolée ». Dans cette phrase, on constate que les années passées à l’école sont qualifiées d’années de prison et on sent qu’il a de la nostalgie par rapport à sa jeunesse. Dans le deuxième texte, le narrateur autodiégétique, exprime son sentiment de stagnation en disant qu’il était « prisonnier des limbes de la déploration ». Les expressions « limbes » et « déploration » sont des idéologèmes religieux. Les limbes, dans la religion catholique, sont l’endroit situé aux marges de l’enfer caractérisé par un état intermédiaire et flou. En effet, cela est « […] une sorte de perpétuité ». Il disait aussi qu’il avait « un sentiment de torture ». Ainsi, l’étouffement et la stagnation sont deux déterminants d’une prison.
De plus, dans les deux textes, les professeurs sont représentés comme des personnes dépassées et figés dans le temps. Dans le premier texte, le narrateur expose qu’« [il] comprend que les maitres, après quelques années de pratique, tombent en léthargie ». Le terme, « léthargie », reflète l’idée d’un sommeil profond ou d’un temps en ralentit. Dans le second texte, Daniel PENNAC, désigné par premier pronom personnel du singulier « je », divulgue sa réaction quand une de ses professeurs lui a dit qu’il n’aura jamais son BEPC. Il a répondu : « je ne serai jamais prof, araignée engluée dans ta propre toile ». Pour lui, les professeurs sont suspendus dans le temps comme l’araignée dans sa propre toile. Le narrateur utilise la métaphore pour montrer la ressemblance entre les professeurs et les araignées, car tous les deux sont suspendus. Alors, être en sommeil et suspendu exprime l’incapacité de sortir du marasme de la stagnation.
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