Matin brun, Franck Pavloff (1998)
Fiche de lecture : Matin brun, Franck Pavloff (1998). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Romain Musial • 11 Février 2018 • Fiche de lecture • 517 Mots (3 Pages) • 5 120 Vues
Matin brun, Franck Pavloff (1998)
Qui ? Charlie et son ami (le narrateur).
Quand ? Aucune indication d’époque, on suppose de nos jours.
Quoi ? La vie quotidienne du narrateur pendant la montée de l’extrémisme (L’État brun) dans sa ville (pays).
Où ? Pas d’indication de lieu précis, une ville.
Qui raconte ? L’ami de Charlie.
Thème ? Le processus de montée de l’extrémisme dans une société comme la notre.
Intrigue ? Charlie et son ami vivent une vie calme et banale quand un nouveau parti politique prend le pouvoir et commence à appliquer de nouvelles lois de plus en plus extrême.
Résumé ? Notre narrateur et son ami Charlie vivent une vie normale. Lorsque l’État brun commence à appliquer des reformes, ils les suivent sans trop se poser de questions. Les reformes deviennent de plus en plus dures. D’abord, la simple interdiction d’avoir un chat qui n’est pas brun. Ensuite, cette interdiction s’étend aux chiens. Jusqu’au jour où le simple fait d’avoir eu un chien ou un chat non brun, ou qu’une personne de sa famille en ai eu un, devient un crime. Charlie est alors arrêté et le narrateur se rend alors compte de ce qu’il a laissé faire et qu’il est lui même menacé.
Avis ? Un petit livre qui se lit très facilement, à la portée de tout le monde. Mais pourtant porte un message fort, ce livre nous confronte à la montée de l’extrémisme avec un exemple qui paraît « idiot » ou illogique, les animaux, qui sont le centre des mesures prisent par « L’État brun ». En lisant ce livre, on trouve absurde de telles mesures mais pourtant les mesure prisent par les régimes totalitaires, comme les régimes Nazis ou Communiste tel que l’URSS, sont tout aussi absurdes mais ont réussi à être appliquées pendant plusieurs années. Et il est très intéressant dans ce texte de voir, le processus de montée en puissance de l’extrémisme avec les petites « acceptations » ou « lâchetés » de chacun pour éviter les ennuies, qui amène à un beau matin où l’on ce réveil et l’on ce rend compte qu’il est trop tard et tout ce qu’on a laissé passer n’était que les débuts de quelque choses de terrible.
Et c’est pour cela que moi, qui ne suis pas un amateur de lecture, ai trouvé ce livre vraiment intéressant par son aspect simple d’apparence mais qui pourtant met en garde chacun des lecteur devant l’extrémisme. Mais en plus de ça, cela nous fait nous poser la question, que ferions nous face à une situation de la sorte ? Serions nous des « résistants » protestant dès le début de la montée ou serions nous comme Charlie et le narrateur ? Et très sincèrement je ne pense pas que l’on puisse répondre à moins d’être confronter directement à cette situation, à la menace, au stress, à la peur...
Moments ou phrases marquantes ? Page 11, paragraphe final ; « On frappe à la porte. Si tôt le matin, ça n’arrive jamais. J’ai peur. Le jour n’est pas levé, il fait encore brun dehors. Mais arrêtez de taper si fort, j’arrive. »
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