Le Grand Dérangement
Cours : Le Grand Dérangement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cyclingwarrior • 2 Novembre 2018 • Cours • 1 331 Mots (6 Pages) • 452 Vues
Les premières essaient de colonisation Française en Acadie
En 1598, Mesgouez de La Roche, avec l’appui du Parlement de Rouen, installât à l’île de Sable une petite colonie de 50 personnes. Cette colonie, situé à 250 kilomètres au sud-ouest de Halifax, ne durera que cinq ans. En 1603 il ne restait plus que onze survivants (Lapierre et Roy 11).
En 1604, Pierre Du Gua de Monts avec Jean de Biencourt, baron de Poutrincourt, et Samuel de Champlain arrivent avec 120 hommes et établissent une colonie temporaire su l’île Sante-Croix sur le coté nord de la Baye Française. Pendant l’hiver 1604-1605 la moitié des hommes meurs de scorbut. En 1605 un renfort de 40 hommes ainsi que des provisions arrive à l’été. La colonie se fait transporter sur la rive nord du basin Port-Royal et la colonie prend le nom de Port-Royal. (Lanctôt 13). En 1608 par ordre de Henri IV la colonie rentre en France. Certains reviendront un peu plus tard avec de nouveau habitants et colons.
En mai 1613 la colonie de Saint Sauveur est établie par le Frère du Thet et le père jésuite Quentin (Penobscot Maine) au nord de la Baye Française. Cette même année Samuel Argall, de la colonie établit en Virginie en 1607, arrive avec ses hommes, détruit Saint Sauveur avant de se rendre à Port-Royal pour la détruire et s’emparer du bétail pendant que les habitants travaillaient dans leurs champs (Lauvrière 34). Entre 1614 et 1618 Charles de Biencourt et Charles de La Tour vont reconstruire Port-Royal.
Du raid d’Argall en 1613 à l’annexion de 1713, l’Acadie a connu onze attaque anglaises (Lapierre et Roy 14).
L’Acadie fut soumise à la Couronne britannique deux fois avant 1713. Le 10 septembre 1621, le roi Jaques concède, l’Acadie et le Canada à Sir William Alexander. En 1629 l’accord de la Paix de Suse stipule que la France et l’Angleterre se restitueraient tous les territoires (Lanctôt 33), mais l’Acadie et le Canada seront rendus à la France en 1632 par le traité de Saint-Germain-en- Laye (Arsenault 37-38). Après l’attaque de 1654, par les Anglais, l’Acadie redevient propriété de l’empire britannique. Ce n’est quand 1667 avec le traité de Bréda et en 1668 celui d’Aix-la-Chapelle que l’Acadie est rendu à la France (Lapierre et Roy 20-21). Durant tout ce temps les Acadiens continuèrent à défrichée les terres, faire la pêche, et d’agrandir leurs familles. En 1713 il y avait à peu près de 3 000 Acadiens en Acadie.
En 1713 l’Acadie fut soumise à la Couronne britannique par le traité d’Ultrech. La France conserva l’île Royale et l’île Saint-Jean. (Lapierre et Roy 26) Les Acadiens « auront la liberté pendant un an de se retirer dans autre lieu, à leur convenance, en emportant tous leurs biens meuble » (Lanctȏt 105). Le 23 juin 1713, la reine Anne, donnes des précisions à Nicholson lui disant que les Acadiens avaient le droit de conserver leurs terres aussi pleinement et librement qu’autres sujets de sa majesté. Ils avaient droit de vente s’ils voulaient aller s’installer ailleurs (Lanctȏt 105). Les Anglais de la colonie avaient encore besoins des Acadiens et feront tout en leur pouvoir pour empêcher les Acadiens de partir vers les colonie Françaises. (Lanctȏt 106, Lauvrière 212). Après le décès de la reine Anne en 1714 son décret tombera progressivement dans l’oubli. Hors le sort des Acadiens est scellé. Les Acadiens sont résolus de quitter la Nouvelle-Écosse plutôt que de prêter serment sans condition à l’Angleterre (Lanctȏt 113). Ils sont empêchés de partir et se font menacer à prêter serment d’allégeance sans conditions (Lanctȏt 107).
Ce n’est après la prestation de serment de 1729/1730 que les Acadiens se croient en sécurité puisqu’il n’est plus question de serment d’allégeance puisque le gouverneur Philipps leur avait donné sa parole et ils croyaient avoir un statut civil Anglais. (Lanctȏt 118-119). Les Acadiens ne porteraient pas d’armes contre l’Angleterre ni la France, ils sont des Français neutres. C’est ce faux sens de sécurité
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