La moto est elle un simple divertissement chez les jeunes ? Bts culture gé
Fiche : La moto est elle un simple divertissement chez les jeunes ? Bts culture gé. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar carbasa tryssiah • 22 Janvier 2020 • Fiche • 1 348 Mots (6 Pages) • 1 563 Vues
Vendredi 3 mai 2019Devoir maison mai 2019
Note : | Observation : |
- Synthèse rédigée des idées contenues dans chaque document
Ce corpus de neuf documents (composé de documents iconographiques et de document monographiques), est basé sur la thématique de la moto. Le premier document est un article du magazine « Le Monde », datant du 30 mars 1978 écrit par Romain Liberman. Dans ce premier document, l’auteur définit la moto comme un engin à moteur permettant à l’adolescent de rivaliser avec l’adulte, de détenir un sentiment de puissance, de supériorité, de révolte et l’aide à affirmer sa virilité. Il expose l’idée également que la moto sert de communication, et permet d’être en adéquation avec une société ultra mécanisée. Le second document du livre de Béatrice Berge intitulé « Le Monde de l’éducation » écrit en 1981, soit trois ans après le premier document. Dans ce document, l’auteur met en avant l’idée que le marché de la moto est bien implanté et tiendra bon, face à cette évolution, la société met en avant de nouvelles réglementations. Selon lui, plus la moto est grosse, et plus le conducteur sera jeune, il développe dans ce texte également, l’idée des parents complices vis-à-vis des jeunes en finançant l’achat de la moto. Le troisième document est l’affiche du film « The wild one » (L’équipée sauvage) de Laslo Benedek sortie en 1953. A travers cette image, on peut se rapprocher d’une idée de délinquance, de virilité, tout comme le document 1, d’un sentiment de puissance vis-à-vis de la couleur noire qui est très prononcée dans cette affiche, donc du fait que tous les motards se définissent par cette idée d’homme dur, d’homme virile, d’homme puissant, d’homme « mafieux ». Le quatrième document représente les paroles d’une chanson intitulée « L’Homme à la moto » interprétée par Edith Piaf. Dans cette chanson, on relève l’idée que la moto accompagne la grossièreté de l’Homme, un Homme en opposition à la société, avec ce sentiment de puissance qui l’accompagne, de virilité, sans sa moto il n’est rien car celle-ci accompagne et définit son caractère, mais que cette dureté se contraste par l’inquiétude des proches (Mari Lou) vis-à-vis de cette décompression en étant sur la moto « sa moto qui partait comme un boulet de canon », et que cet affrontement contre la société s’accompagne le plus souvent d’une mort brutale. Le cinquième document, est un article intitulé « Des fonctions de l’objet » par Abraham Moles en 1969. L’auteur lance son idée sur le fait que l’objet, la plupart du temps permet de s’exprimer, de communiquer, à travers celle-ci. L’objet est vecteur de la société dans laquelle on vit, afin de permettre de transmettre un message, donc plus loin de ces matérialités, l’objet est un message, où on peut se rapprocher du message que les jeunes veulent transmettre à travers la moto qui est le plus souvent un message de puissance. Le sixième document est une image du film Easy Rider de Dennis Hoper sortie en 1969. Comparé à la première image de ce corpus, celle du document 3, cette image donne l’impression, l’idée, de motards devenus un peu plus doux, avec ce fond blanc, mais quand la même allure de lunettes noires, de virilités, de puissance que l’on retrouve dans pratiquement tous les documents de ce corpus. Le septième document est un poème de Serge Gainsbourg sortie en 1967 intitulé « Harley-Davidson ». Dans ce document, on a affaire à une moto qui rend son motard solitaire, un être décroché du monde, qui prend un réel plaisir sur sa moto, et qui tient plus à sa moto qu’à sa vie. L’avant dernier document, est un extrait d’un livre intitulé « La marque, de l’idée à l’action » sortie en 2012 par Georges Lewi et Jérome Lacoeuilhe. Dans ce document, on relève l’idée que la moto n’est plus un engin utilitaire nous permettant de nous déplacer plus facilement, mais permet de s’insérer dans un groupe social et d’y appartenir. Le dernier document est un extrai de l’essai de A J Greimas « Pour une sociologie du sens commun » parût en 1971, où l’objet est source de création d’une identité, d’une façon de vivre, et d’un groupe d’appartenance.
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