Intro de synthèse

Depuis près de deux siècles, la vitesse s'est imposée dans tous les domaines. Les moyens

de

transport de plus en plus puissants, la technologie toujours plus performante prouvent son

omniprésence dans la société contemporaine.

Le corpus proposé est composé de quatre documents. Le premier intitulé, « La

Révolution de la vitesse » a été publié en juillet 2016, dans L’Histoire n°425-426 « XIXe

siècle, le monde est à nous ». L’auteur Sylvain Venayre, porte une attention particulière sur

l'essor des moyens de transport au XIXè siècle, qui a entraîné le développement d'une passion de

la vitesse : des bateaux destinés à la course ont vu le jour, les chevaux ont été remplacés par des

trains et des tunnels ont été construits pour améliorer la fluidité du trafic. Sylvain

Venayre a une vision positive de cet empressement quotidien (document 1). A la même époque,

Victor Hugo expose une vision enthousiaste des voyages en trains à vapeur dans le recueil En

voyage France et Belgique, publié en 1837 (document 4). Ce nouveau moyen déplacement a

révolutionné le mode de vie mais aussi les sensations liées au voyage. Au contraire, Tristan

Garcia dans La Vie intense, une obsession moderne publié en 2016 dans « Les Grands Mots »

adopte un jugement péjoratif de l’accélération (document 2). Pour lui, ce rythme effréné de la vie

quotidienne nuit à la santé des individus. Sur le mode philosophique, Enki Bilal, dessinateur et

réalisateur se penche sur la question de la célérité lors de son interview en octobre 2011 par

Frédéric Potet journaliste pour Le Monde. Selon lui, la vélocité est dangereuse car elle créé de la

confusion. Il maîtrise moins bien la gestion de son planning (document 3).

Ainsi nous pouvons nous poser la question suivante : En quoi la passion de la vitesse a-t-

elle contribué à modifier notre rapport au monde ?

Après le constat que la révolution de la vitesse est en plein essor, nous nous

interrogerons sur les causes de cet engouement et nous en montrerons aussi les effets.

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