Fiche de lecture, Une Vie, Guy de Maupassant

UNE VIE

Auteur : Guy de Maupassant

Titre : Une Vie ou l'humble vérité

Genre Littéraire : Roman

Date de la première publication : paraît sous forme de feuilleton entre le 27 février et le 6 avril 1883 dans le quotidien Il Las avant d'être publié définitivement en avril 1883.

Structure : Quatorze chapitres

1. Résumé de l'histoire :

La fiction réaliste de Maupassant débute avec la sortie du couvent de Jeanne une jeune fille de 17 ans issue d'une famille aristocratique qui est pleine de rêve et qui est prête à vivre une vie pleine d'aventure et d'amour.

Elle s'installe avec ses parents dans leur château des Peuples où elle vivra durant une bonne partie de sa vie. Après seulement quelque mois elle rencontre Julien de Lamare, un noble désargenté, et tombe sous son charme. Le mariage a lieu mais n'apporte pas à Jeanne le bonheur tant espérer, elle est choqué de la brutalité insoutenable des nuits passé avec son mari, excepté lors de sa lune de miel en Corse où elle connaît sa «première nuit d'amour»; elle découvre lors de son voyage le coté ladre de son mari, mais n'ose protester. De retour aux Peuples, Jeanne découvre le vrai caractère de son mari qui est méchant, avare et parfois violent, ses désillusions se multiplient et une vie d'ennui commence. Un événement soudain arrive alors dans la vie morne de la jeune bourgeoise : l'accouchement inattendu de Rosalie, la bonne de Jeanne mais aussi sa sœur de lait. La jeune héroïne apprend alors que l'amant de Rosalie n'est autre que son mari, leur liaison ayant commencé dès la première venue de l'homme aux Peuples. Cette nouvelle rend Jeanne très malade mais on découvre que la femme est aussi enceinte; on la convint alors de ne pas quitter son mari. Jeanne endure donc une grossesse difficile et accouche prématurément de Paul qui devient alors le centre de son monde.  Rosalie est munie d'une dot et marié avec un fermier. Jeanne commence a fréquenter les Fourville avec son mari et découvre sans surprise et avec passivité la liaison entre son mari et Gilberte de Fourville. La Baronne quant à elle a bien vieilli et meurt, ce qui cause un grand chagrin à Jeanne ; celle-ci découvre alors en lisant les «souvenirs» de sa «petite mère» qu'elle avait un amant, cette révélation ému Jeanne qui semble ne plus connaître sa mère. La jeune femme ruse alors avec l'aide du curé pour que son mari lui fasse un autre enfant afin que son bonheur soit complet. Mais à peine quelques mois après avoir ressenti les prémisses de son bonheur, la mort de Julien assassiné avec Gilberte par le comte de Fourville lui fait faire une fausse couche ; son monde se résume alors à Paul, son père et sa pauvre tante Lison. Paul devient donc le centre de la maison des Peuples, ses «trois mères» l'idolâtre, le gâtent avec excès, et lorsqu'il doit aller étudier au collège au Havre, sa mère ne vit que dans la tristesse et dans l'attente des vacances scolaires. Le garçon grandit, il redouble plusieurs classes, ne va plus en cour, engendre des dettes et part pour Londres sans prévenir ; les seules lettres qu'il envoie aux Peuples sont des lettres demandant à sa mère et son grand-père de l'argent, pour parvenir à lui envoyer les sommes demander de plus en plus de bien de la famille sont hypothéquer comme le château des Peuples. Le père de Jeanne meurt brusquement, miné par cette ruine et quelques temps après la Tante Lison décède en laissant Jeanne seule, Rosalie la rejoint donc et prend en main les affaire de sa maîtresse pour qu'elle ne perde pas tout son argent à vouloir aider son fils qui s'endette encore et encore. Rosalie convainc donc Jeanne de vendre les Peuples et de déménager dans une petite maison bourgeoise, même si la séparation est difficile, elle se résigne et fait confiance à Rosalie. Jeanne apprécie sa nouvelle maison mais tombe dans une profonde mélancolie, elle part à Paris pour trouver son fils, le convaincre de revenir la voir et surtout pour le dissuader de se marier, malheureusement elle ne le trouve pas et découvre qu'il est parti sans laisser d'adresse et encore endetté. Elle sombre alors dans une profonde dépression, elle vit dans ses souvenirs. Le printemps et une lettre de son fils lui apporte pourtant un regain de jeunesse : Paul, dont la compagne est mourante, lui apprend qu'il a une petite fille ; le roman s'achève sur l'arrivé du bébé, qu'il lui confie et Jeanne qui reprend goût à la vie, «La vie, voyez-vous, ça n'est jamais si bon ou si mauvais qu'on croit» conclut Rosalie ...

1. 1. Les personnages

1. 2. Les lieux

1. 3. Le temps

        Dans le roman le temps historique des français ne touche pas Jeanne, ne la concerne pas, pas davantage qu'il ne concerne son père ; le texte ne dit rien des graves événements de l'Histoire comme la monarchie de Juillet et les deux révolutions de 1830 et 1848, les lecteurs n'ont pas l'impression  que la Normandie et les siens sont impliqués dans ces événements, pourtant marquant.

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