Début fiche de lecture - De l'éducation Spécialisée - M.LEMAY

DE L'ÉDUCATION SPECIALISÉE - M.CAPUL et M.LEMAY

Chapitre 1 - Les débuts de l'Éducation spéciale

Renaissance : profondes transformations dans l'éducation et l'assistance. → Le philosophe  catalan Vivès (1492-1540) va relier ces deux domaines à travers le problème de l'éducation des enfants pauvres.

1784, V.HAÜY créer à Paris: l'Institution des jeunes aveugles, où il applique l'idée des enfants « sourds-muets ». Cependant, chez Saint Augustin ou chez d'autres théologiens du XVIIème siècle ainsi que des hommes de la révolution, sont persuadés que ces enfants (sourds-muets) restent des « enfants étrangers à la société ».

L'œuvre de Pestalozzi et celle d'Itard se situent au tournant des XVIIIème et XIXème siècles: héritiers des lumières et initiateurs d'une autre appréhension des enfants différents.

Emile ou de l'éducation (1762)^[1] constitue une rupture dans la façon de concevoir l'enfant et l'éducation : le mal ne se trouve pas dans l'enfant, il lui vient de l'extérieur; l'enfant n'est pas un adulte en miniature, il possède un développement propre.

Fin XIXème siècle, E.SÉGUIN nomme sa pédagogie sensualiste basée sur les fonctionnalités physiologiques : « méthode médico-pédagogique ». C'est à dire une méthode qui tient compte des anomalies physiologiques et psychologiques.

1892 : DM. BOURNEVILLE créer le premier « Institut médico-pédagogique » à Vitry-sur-Seine (destiné aux enfants de familles aisées).

Début du XXème siècle : apparition du terme de: « l'enfance anormale »

→ Auteurs/acteurs de l'Éducation : conscients de certaines limites, ils ont davantage le souci d’« améliorer » que de « guérir ».

Chapitre 2 – Les grands courants contemporains de l’éducation spécialisée

Mouvement des années 60’ fait ressurgir des idées libertaires qui vont marquer le champ de la psychiatrie et de l’éducation, spéciale ou pas.

Suite cf photocopies

Chapitre 3 – Personnes et groupes en difficulté

Age classique : enfants vus par la société comme « pas comme les autres »

Fin des années 40 : enfants « vicieux », « abandonnés », « malheureux », « déficients », « coupables », « débiles » etc…

Depuis 1904 : « enfance anormale » jusqu’à prendre en compte le terme de « trouble mental » dans les années 80-90.

Vie de ces enfants : supportent pas les remarques, exigeants et accaparants, revendication affective instable, rapports aux autres conflictuel, passage à l’acte fréquent et violent, redoute le nouveau et le changement…

Adolescentes très difficiles décrites par Jamine Noël : comportement→ agir immédiat, fugues à répétition, colères violentes, bagarres avec bris d’objets, menaces, provocations, injures, chantages au suicide etc…

    Difficile à supporter par l’entourage, ils déchaînent l’angoisse des personnes chargées de la surveillance, recherche d’affection puis les repousse subitement, coupent toute communication, jouent avec l’amour l’agressivité le plaisir du contact sensoriel, éprouvent déception culpabilité rancœur crainte insatisfaction enthousiasme dépression etc qui deviennent un quotidien.

Chapitre 5 – La relation éducative

Chapitre 6 – L’animation de groupes éducatifs

L’éducateur se doit d’établir une relation individualisée avec chacun des sujets dont il a la charge d’éducation ou de rééducation et son action se déroule bien souvent dans le cadre d’un groupe.

La place des groupes dans les interventions : Que puis-je offrir à cette petite collectivité pour que, par le biais des activités se dégageant spontanément des membres ou suscitées et organisées par l’adulte, puissent s’établir des rapports d’abord fonctionnels puis chaleureux ? Comment tenir compte des rôles qui inévitablement s’établissent et tendent à se figer, en exploitant leur aspect de créativité mais en diminuant leurs effets répressifs ? Comment puis-je à la fois respecter les sous-groupes qui traduisent des attirances naturelles entre quelques membres et les orienter vers une démarche permettant le fonctionnement du groupe dans sa globalité ?

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