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Resumé Discours « Qu’est-ce qu’une nation ? » de Renan

Résumé : Resumé Discours « Qu’est-ce qu’une nation ? » de Renan. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Février 2020  •  Résumé  •  1 176 Mots (5 Pages)  •  1 116 Vues

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                               « Qu’est-ce qu’une nation ? » 

Il s’agit du discours prononcé par Ernest Renan, un écrivain, philologue, et historien français du 19me siècle, à l’université de la Sorbonne en 1882. Comme l’explique le titre, la thématique traitée porte sur la définition du « nation ». L’auteur nous introduit au sujet en le définissant « une idée, claire en apparence, mais qui prête aux plus dangereux malentendus », donc bien évidemment le concept de la nation conduit aux débats d’ordre sociale et politique. Pour cette raison Renan veut en parler avec impartialité totale.

Il traite la thématique avec une analyse historiographique et décrivant les différents institutions politiques qui ont réuni les peuples.

Il commence en prenant l'exemple des ville-état grecque, des Empires assyrien, persan et d'Alexandre, il définit l’Empire Romain « une grande association de paix et de civilisation », donc plus proche au concept de nation comme patrie, vision absente pour les empires mentionnées précédemment. Trop étendu malgré l’ordre instauré, l’Empire romain ne peut pas jeter les bases d'une nation moderne, au contraire, le concept de la nationalité nait avec les peuples germaniques. La première raison a été l’adoption de la même religion des peuples latins vaincus, le christianisme, et la deuxième la langue latine qui a réduit les différences entre les peuples et les classes sociales (évidemment fait exception l’Angleterre). « Ils avaient donné au pays conquis une noblesse, des habitudes militaires, un patriotisme qu'il n'avait pas auparavant », c'est ce que a contribué à créer un début d’identité de nation entre les futures peuples européens après la conquete des germaniques.                                                                           La nation donc peut être vu comme une construction dérivée des plusieurs faits historiques, on parle des dynasties qui s’ont imposées, du désir des peuples mêmes ou bien des révolutions comme le cas des Etats-Unis. Important c’est aussi le cas de la France qui avec la Révolution a porté l’idée de la nation qu’existe en tant que telle et pas pour l’imposition d’une autorité « cette grande royauté française avait été si hautement nationale, que, le lendemain de sa chute, la nation a pu tenir sans elle ».   En fait, avec le siècle des Lumières c’est diffusé la philosophie individualiste, et le concept du citoyen a pris importance.

Ensuite, l’auteur nous parle du droit national en se demandant quelle est le critère pour le définir. L’auteur utilise une approche antithétique, en fait il va définir la nation avec des acceptions et visions contraires à sa conception d’elle et pas en accord avec sa pensée.  

Premièrement, il définit la nation comme l’identification avec une race, important pour les civilisations primordiales et les cités antiques. Il reconnait les limites d’une telle vision en définissant la race comme « extension de la famille ». En revanche les peuples sous l’Empire du Charlemagne n’étaient pas partis d’une même « groupe ethnographique », et un autre exemple c’est l’Italie. Outre définir une nation comme la représentation d’un group ethnographique, c’est encore plus difficile définir le concept même de race. On parle, en fait, de l’approche plus scientifique, celui des anthropologistes en opposition à la vision des historiens. Il s’agit donc d’une simple « parenté par le sang » ou d’une analyse de la culture et histoire de l’humanité ?

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