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Les paroles rapportées

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Par   •  21 Septembre 2018  •  Cours  •  593 Mots (3 Pages)  •  469 Vues

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Les paroles rapportées

  1. Le discours direct :

Le narrateur (ou le journaliste) rapporte les paroles telles qu’elles ont été dites ou pourraient être dites. Il emploie un verbe qui annonce les paroles rapportées (dire, expliquer, préciser, raconter, s’écrier, exclamer, répondre, répéter, écrire, demander, se demander…). Il encadre les paroles par des guillemets, ce qui signale au lecteur que ce n’est pas le narrateur mais bien une autre personne qui s’exprime.

Exemple : Jean-Claude Roman a dit : « Je voulais en finir avec les mensonges ».

  1. Le discours indirect :

Le narrateur (ou le journaliste) continue son récit tout en rapportant les paroles de quelqu’un le plus précisément possible. Il emploie un verbe qui annonce les paroles rapportées (dire, penser, crier, affirmer…) et les rapporte à l’aide d’une proposition subordonnée.

Exemple : Jean-Claude Roman a dit qu’il voulait en finir avec les mensonges.

  1. Le discours indirect libre :

Le narrateur (ou le journaliste) continue son récit et il fait comme si c’était le personnage qui s’exprime à travers lui : il fait presque parler le personnage à travers lui. En général, il met des expressions qui relève plus du langage oral que du langage écrit. Il n’y a pas de verbes de parole ni de guillemets.

Exemple : Jean-Claude Romand voulait en finir avec les mensonges, c’est sûr, mais bon, il a tué toute sa famille.

  1. Le discours narrativisé :

Le narrateur (ou le journaliste) continue son récit en précisant qu’à ce moment-là les personnages ont parlé et il résume ce qu’ils ont dit. Il raconte tout simplement que quelqu’un a parlé sans citer les paroles.

Exemple : Devant le juge, Jean-Claude Romand s’est défendu.

S’entraîner :

Dans le tableau, cochez s’il s’agit du discours direct, indirect, indirect libre ou narrativisé.

[Attention : Tous les faits dans ces phrases ont été inventés. A ne pas prendre au sérieux.]

Phrases

Discours direct

Discours indirect

Discours indirect libre

Discours narrativisé

  1. Il a dit qu’il ne regrettait pas son geste.

  1. Il a affirmé qu’ils n’ont pas eu le temps de souffrir.
  1. Jean-Claude Romand a dit : « Ils n’ont pas eu le temps de souffrir ».
  1. Devant la cour, l’avocat de Jean-Claude Romand a expliqué pourquoi son client n’est pas vraiment responsable de ces meurtres.
  1. L’avocat des victimes s’est indigné : « Mais, c’est bien lui qui a tiré sur eux avec son arme ! »
  1. Le juge a dit que la séance est levée.
  1. Le juge a dit : « La séance est levée ».
  1. Le juge a levé la séance.
  1. Jean-Claude Romand a dit qu’il n’était pas vraiment coupable, c’est vrai, mince ; il n’a pas fait exprès ; il était dépassé par les évènements.
  1. Jean-Claude Romand a dit : « Je ne l’ai pas fait exprès, j’étais dépassé par les évènements ».
  1. Jean-Claude Romand a dit qu’il ne l’a pas fait de sa volonté car il était dépassé par les évènements.
  1. Devant la cour, Jean-Claude Romand a expliqué son geste.
  1. La mère de Florence Romand a affirmé qu’elle n’avait rien vu venir.
  1. « Ils étaient de bons voisins » a dit la voisine des Romand.
  1. La foule a hurlé et puis les gens ont quitté le tribunal.
  1. Le juge a annoncé à Jean-Claude Romand qu’il était condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
  1. La cours a délibéré et le juge a annoncé le verdict.
  1. « Vous êtes condamné à la réclusion criminelle à perpétuité Monsieur Romand » a annoncé le juge.
  1. Le juge a annoncé à Jean-Claude Romand qu’il était condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, mais bon, il s’en fichait un peu.
  1. Jean-Claude Romand a dit : « Je m’en fiche un peu ».

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