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Les fausse confidences : Etude linéaire

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Par   •  18 Novembre 2021  •  Résumé  •  448 Mots (2 Pages)  •  602 Vues

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Extrait de l'acte II, scène 15. Plusieurs personnages, dans la même pièce de théâtre, montent des stratagèmes.

Qu'apprend-on dans cette scène d'exposition ? Pourquoi est-ce important ?

TENSION PALPABLE ENTRE ARAMINTE ET DORANTE :

Accent mis, dès la première réplique d'Araminte, sur la tension palpable de l'échange et sur la conduite insolite, et peu conventionnelle de Dorante, critiquée par Araminte avec une didascalie significative, « Araminte baisse les yeux et continue »=elle veut faire avouer Dorante et adopte une stratégie particulière, gestuelle adaptée, opposition marquée par la conjonction de coordination « mais », l’expression « blesse la raison », le cumul de questions directes et l'effet de surenchère, avec la répétition « que prétendez-vous » deux fois dans la même réplique, l'adjectif péjoratif « bizarre » qui souligne la conduite incongrue de Dorante, selon Araminte. A cet interrogatoire pressant d'Araminte s'oppose la simplicité de Dorante, son dessein ou but est très modeste, « le plaisir de la voir quelquefois, et être avec elle, est tous ce que je propose. » « tout » pour Dorante = « voir quelquefois » et « être » avec l’être aimé. Pas d'autre ambition de Dorante. Joie et bonheur simples de Dorante. Araminte poursuit son interrogatoire, avec une exclamation et une question directe, qui révèlent sa vive émotion et son implication dans cet échange. Elle veut aussi s'imposer face à Dorante en le reprenant, avec la forme verbale « oubliez-vous... »

CRESCENDO DANS LA TENSION ENTRE ARAMINTE ET DORANTE : INTENSITE CROISSANTE :

Introduction d'un objet galant et précieux, par excellence « son portrait ». L'allusion à cet objet connote l'aveu amoureux indirect de Dorante ainsi que sa délicatesse et sa discrétion « je me serais privé de son portrait, si je n'avais pu l'avoir que par le secours d'un autre. » Posséder le portrait de quelqu'un induit d'en être amoureux. La tension entre Araminte et Dorante monte en crescendo, intensité croissante, par cette preuve matérielle évoquée. Crescendo dans la tension mis en valeur par les répliques d'Araminte, l'exclamation et la question directe et l'aparté, puis la réplique à l'impératif présent qui souligne l'ordre d'Araminte à Dorante. Dorante à lui-même fait le portrait de l'être aimé. Araminte veut le faire avouer. Dorante esquive et se dérobe.

COURTOISIE DE DORANTE QUI SE TAIT EN FACE A  ARAMINTE, INQUISITRICE :

Araminte joue le tout pour le tout et cherche à faire avouer Dorante. Dorante reste campé sur ses positions, il est dans le refus, le silence, le « secret inviolable à l'objet aimé ». Ruse et manipulation d'Araminte, avec la didascalie. Dorante reste imperturbable, sa dernière réplique repose sur une négation totale et catégorie.

Dorante protège Araminte, de posséder le portrait de quelqu'un, c'est être amoureux de la personne.

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