Le crownfunding entrainement BTS
Étude de cas : Le crownfunding entrainement BTS. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ladine • 6 Novembre 2017 • Étude de cas • 1 172 Mots (5 Pages) • 1 159 Vues
ENTRAINEMENT AU BTS
Le crowdfunding comme nouvelle source de financement externe
Le financement des PME constitue aujourd’hui une véritable problématique économique .La difficulté que la France éprouve actuellement à retrouver le chemin de la croissance économique ne peut être détachée des difficultés rencontrées par les PME françaises , parmi lesquelles celle de trouver des financements nécessaires aux investissements. Si les banques restent les principaux financeurs des PME, elles sont de plus en plus prudentes et leur offre de crédit tend aujourd’hui à se raréfier en raison d’un environnement économique menaçant la solvabilité des PME emprunteuses.
Dès lors, la recherche de financements alternatifs–du moins, complémentaires – se positionne comme une nécessité pour de nombreuses PME. À cet égard, le crowdfunding– encore appelé « financement participatif » ou plus littéralement « financement par la foule » - apparaît comme un nouvel accès aux financements. En mettant directement en relation les entreprises emprunteuses avec les agents économiques disposant de fonds qu’ils souhaitent investir dans des projets choisis, le crowdfunding constitue une nouvelle forme de financement externe direct.
Afin de vous permettre de mieux comprendre ce mode de financement alternatif, nous vous présenterons dans un premier temps ses avantages et ses inconvénients pour les PME françaises ; puis nous analyserons l’évolution du crowdfunding en France et ses perspectives d’évolution. Enfin, nous positionnerons le crowdfunding par rapport au crédit bancaire dans le financement des PME.
I. Présentation des avantages et inconvénients du crowdfunding pour les PME françaises
A. Les avantages du crowdfunding pour les PME françaises
Les avantages sont multiples.
Tout d’abord, le crowdfunding permet de trouver une source de financements alternative/complémentaire au financement bancaire. En effet, les PME présentant généralement un autofinancement faible et accédant difficilement aux financements de marché (manque de réputation, notamment), le recours aux banques constitue l’essentiel de leur possibilité de financement. Le crowdfunding dessine alors une possibilité de réduire la dépendance des PME aux banques et d’accéder aux financements qui devraient manquer dans les années à venir (« il devrait manquer 60 milliards d’euros de financement aux PME, d’ici trois ou quatre ans »).
Ensuite, le crowdfunding présente l’avantage d’entrer directement en contact avec les financeurs : les relations sont alors plus simples, les critères d’évaluation des projets par les particuliers sont plus intuitifs que ceux utilisés par les professionnels des banques et le financement des projets s’« humanise ».
Enfin, le crowdfunding permet aux entreprises de « fédérer » autour d’elles des communautés de parties prenantes, qu’il s’agisse de clients ou de fournisseurs (autant de financeurs que possible) : ces communautés offrent des retours directs sur les projets et permettent par ce biais aux entreprises de mener « un premier test du marché ». Un projet qui trouve difficilement des financeurs peut être un projet non adapté au marché et dont le non-financement est peut-être une chance pour l’entreprise (trouver un financement pour un projet qui échoue peut mettre l’entreprise dans une situation périlleuse, le financement devant être remboursé même si le projet n’apporte pas de recettes).
B. Les inconvénients du crowdfunding pour les PME françaises
Le principal inconvénient du crowdfunding tient dans la faiblesse de son volume actuel. Le crowdfunding reste aujourd’hui une source de financement qui ne permet pas de combler la totalité des besoins non satisfaits par les banques. Ainsi, les 78 millions d’euros collectés sur l’année 2013 sont loin d’être suffisants pour répondre aux besoins des PME évalués dans les trois ou quatre années à venir à 60 milliards d’euros.
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