La controverse des Valladolid Questionnaire révision
Commentaire de texte : La controverse des Valladolid Questionnaire révision. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar elsartichaud • 20 Février 2020 • Commentaire de texte • 2 181 Mots (9 Pages) • 681 Vues
Questionnaire : La controverse de Valladolid de J.C. Carrière (1992)
1.« Note de l’auteur », p 9 et 10 : la rencontre des deux protagonistes n’a peut-être pas eu lieu, historiquement parlant. Qu’est-ce qui a eu lieu réellement entre les deux protagonistes et à propos de quoi ?
Les deux protagoniste ne se sont jamais rencontrés, cependant ceux-ci ont échangés beaucoup de textes autour de la controverse à partir de 1550 : « On sait qu’ils échangèrent des textes » . Ce débat sur la place du colonialisme au XVIème siècle n'aura jamais de conclusion officielle, mais JC Carrière en invente une dans son œuvre La Controverse de Valladolid : « il n’est pas sûr qu’il se rencontrèrent »
2.Chap I, p 11 « Qui sont-ils ? ». Cette question concerne quelles personnes ? Qui se la pose ?
« Qui sont-ils ? » fait référence au peuples du nouveaux monde comme l'évoque la phrase « Des peuples nouveaux ». Ce sont les peuples de l'Ancien Monde, d'où proviennent les explorateurs comme Christophe Colomb, qui se posent cette question.
3.p 16 : quelle reine prit la défense de ces personnes ?
C'est la reine Isabelle Ière qui pris la défense des Tupinambas : « La reine Isabelle[...]pris la bonne décision de libérer les prétendus esclaves »
4.p 20 : quel tribunal supervise la conversion forcée des musulmans restés en Espagne ? Comment comprenez-vous : « L’exil ou la croix : à eux de choisir. » ?
Le tribunal supervisant la conversion forcée des musulmans restés en Espagne se nomme l'Inquisition : « on avait installé le tribunal de l'Inquisition ». « L’exil ou la croix : à eux de choisir » signifie alors que si quelqu'un refuse de se convertir au christianisme, la religion officielle d'Espagne à l'époque, alors la sanction sera l'exil. Si en revanche quelqu'un accepte de se convertir, alors cette personne pourra rester en Espagne et on verifiera que les pratiques religieuses et la conversion ont bien été respectées.
5.p 21 : quel ordre religieux va particulièrement aider à cette colonisation au nom de la foi ?
L’ordre religieux qui va aider à la colonisation au nom de la foi est l’ordre religieux des jésuites : « des jésuites, qui vont venir à la rescousse, obéissant au pape »
6. Chap II, p 29 : quel est le titre français du livre dont Sepulveda réclame l’autorisation (imprimatur) auprès du pape ? Que veut-il prouver dans ce livre ?
Le livre de Sepulveda s’intitule en latin Democrates alter, sive de justis belli causis de et en français Des justes causes de la guerre. Dans ce livre, l'auteur veut prouver que les indiens sont des êtres inférieurs à la civilisation du nouveaux et que de ce fait, les actions de Cortes et les guerres indiennes sont justifiées : « Sepulveda insiste et fait intervenir ceux – ils sont nombreux – […] reconnues. Cette lutte d’influence est d’une importance […] il en accepte les terrifiantes conclusions. ».
7. p 31-32 : quel événement, en 1514, va faire changer Las Casas de position concernant la colonisation ? p 33 : que pense-t-il maintenant des Indiens et de l’action des espagnols ?
En 1514, Las Casas assiste a un massacre d'Indiens commis par des hommes de l'Ancien Monde « C’est là qu’il assiste au premier massacre d’indiens, épisode qui le bouleverse » Cependant, même si toute sa vie il a été du coté des européens, il décide de se convertir après avoir reconnu ses méfaits « Quelques mois plus tard […] il se « convertit » . »
8. Chap III, p 42-43 : qui sont les deux hommes qui se cachent pour assister secrètement à la controverse. Pourquoi sont-ils venus ? Quels sont leurs intérêts ?
Ramon et Gustavo sont les deux colons qui se cachant pour assister secrètement à la controverse.Ils souhaitent connaître les décisions prises par le Cardinal pour les transmettre à leurs proches en Amérique : « ce qu'ils voudraient, c'est pouvoir entendre tous les arguments, car l'affaire les intéresse, ils ont de la famille là-bas ». Ils essayent par la même occasion de donner leurs avis sur les indiens.
9. p 46 : qui est le comte Pittaluga ? Par qui et pourquoi a-t-il été envoyé à cette réunion ?
Le comte Pittaluga est le représentant de Charles Quint, le roi d'Espagne. Il doit dans ce débat décider du sort des Indiens en tirant des conclusions sur les idées défendues par Las Casas et Sepulveda.
10. p 49 à 52 : citez quelques abominations commises sur les Indiens.
Parmi les abominations commises par les espagnols et leurs voisins sur les indiens on peut citer le pillage de richesse : « c'est tout ce qu'ils réclament : De l'or ! De l'or ! », les punitions corporelles : « les marquait au visage de la lettre G, au fer rouge », le fait qu'ils étaient traités comme des animaux : « On fait des paris à qui ouvrira un ventre de femme d'un seul coup au fer rouge ».
11.Chap V, p 70 : cherchez ce qu’est, dans une argumentation, une attaque « ad hominem ». Expliquez en quoi ici on a une attaque de ce type ?
Dans une argumentation, une attaque « ad hominem » est un moyen d'attaquer son adversaire en lui posant des questions sur ses propres actions, qui se retourne et s’opposent à lui. Ici, Sepulveda pose plusieurs questions personnelles a Las Casas afin qu'il chute sur ses propres propos : « Frère Bartolomé, n'avez-vous pas senti, très jeune, une attirance pour le Nouveau Monde ? » « N'avez-vous pas reçu là-bas des terres, que vous avez gérées ? »
12.p 76 : montrez que la référence au Christ peut être utilisée pour justifier deux choses complètement opposées.
La référence au Christ est pour Las Casas une justification de la paix : « Mais le Christ le dit! [...]Soyez des hommes doux ! » tendis que pour Sepulveda, le christ justifie l'inverse : « Le Christ aime ce combat ». Bien que les deux adversaires citent le christ, leurs citations ont pourtant un sens complètement opposées : l'une nous veut pacifistes, tandis que l'autre nous amènes a massacrer des peuples innocents.
13.p 77. Expliquez : « Les Espagnols sont les bras de Dieu dans cette guerre »
Cette métaphore signifie que les Espagnols
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