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Histoire des idées - fiche de lecture

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Par   •  28 Juillet 2020  •  Fiche de lecture  •  5 841 Mots (24 Pages)  •  566 Vues

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Histoire des idées

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Besnier

Première partie : Histoire des idées scientifiques

I- Les idées des Grecs

Définition de la science :

* une démarche qui vise à décrire et comprendre le monde qui l’entoure

  • distinguée des autres champs de connaissance (ex: art, religion) par certaines idées et méthodes qui lui sont propres
  • premières idées qui caractérisent la science émises en Grèce aux 5e et 4e siècle avant JC

Une singularité préliminaire de la démarche des Grecs :

—> Un postulat

Il y a quelque chose à comprendre

Ce quelque chose est accessible à l’intelligence

—> Un postulat qui suppose une double distance :

Distance par rapport au monde sensible :

* Le monde sensible n’englobe pas la totalité de ce qui peut être connu

Distance + novatrice :

  • Les Grecs pensent qu’ils peuvent comprendre ce que justement il y a à comprendre

* Détournement ici de l’incompréhensible

* Démarche déjà laïque

 Naissance de la science synthétisée par 3 idées :

—> Sauver les phénomènes

Egyptiens :

*  avaient élaboré une géométrie concrète à usage des agriculteurs

* à chaque problème avaient alors sa solution particulière

Grecs :

* la théorie doit rendre compte des faits

* il s’agit de rendre compte des phénomènes et de les sauver

* le scientifique est convié à l’honnêteté

Ex : Kepler renonce à sa théorie de l’orbite de mars pour un écart de 8 min d’arc

* une idée moderne car :

  • Sauver les phénomènes suppose de les observer

> Aristote insiste sur l’observation et prend ainsi le contrepied de son maitre, Platon qui met en avant les Idées plutôt que les données sensibles

  • Si la théorie doit trouver dans des observations précises ses points de contact avec la réalité qu’elle est supposée de décrire c’est donc à l’évidence qu’elle se distingue du monde sensible.

La théorie n’est pas l’observation et tire son autonomie d’un penchant humain : la pulsion esthétique

Ex : « kosmos » en grec signifie à l’origine parure des femmes et signifie + globalement la beauté

—> Les principes méthodologiques

Pour cheminer vers la connaissance de la réalité, Aristote pose trois principes :

  • Le principe d’identité

A= A

Principe de permanence des choses et des êtres en conformité avec le sens commun

  • Le principe du tiers exclus

A et non A ne peuvent être vraies simultanément

  • Le principe de causalité

Tout phénomène possède 4 causes :

  • la cause matérielle
  • la cause formelle
  • la cause motrice
  • la cause finale

Permet de préciser de façon plus fine le liens de cause à effet

+ introduit le principe du déterminisme

—> Les impasses du mouvement et du temps

2 impasses qui foudroient la science pour 2 millénaires :

  • L’impasse du mouvement

Le mouvement est alors perçu comme un changement, il doit donc nécessairement posséder une cause à chaque instant, pense Aristote

NB : il faut attendre Galilée pour comprendre que le mouvement n’a pas besoin de cause, qu’il se maintient en lui-même

  • L’impasse du temps

Il manque aux Grecs une définition mathématique du temps

Temps devient alors abstrait

II- La Renaissance

La quantification du réel

Aristote:

  • définit le temps comme le « nombre du mouvement »

* mise en avant de la valeur qualitative du temps

Galilée, 17e  

  • aborde la question du mouvement en faisant des mesures
  • mise en avant de la valeur quantitative
  • rupture : le qualitatif devient exclu de la science  

La distinction sujet-objet

La mesure suppose un objet que l’on mesure et un sujet qui mesure

Sujet

  • Doit être objectif, par def hors champ
  • Idée qui date pas du 17e mais c’est à cette époque que l’on en fait la pierre angulaire de la philosophie
  • Descartes invite ce sujet à se rendre « comme maître et possesseur de la nature », idée de domination propre à la modernité

NB : 

- domination qui passe par une observation qui permet de connaitre puis de maitriser

-  le « comme » est ici primordial : Descartes pose ici la maitrise de la nature comme objectif et non comme fait

  • perspective qui défini un humanisme où l’homme est placé au dessus de la nature :

> Auparavant l’homme était soumis :

        -aux forces de la nature

        -à Dieu

> Désormais :

        -la nature est à son service

        -Dieu existe certes selon Descartes, mais il donne à l’esprit humain qui rompt avec la soumission totale à Dieu.          

> Descartes introduit prudemment une démarche philo laïque qui distingue le sacré du profane

La normalisation du temps

Méthode de Galilée influencent les travaux de nombreux savants : Descartes, Huygens, Leibniz ..

Avancée la +spectaculaire se produit en 1687 avec la publicat° du Principia Mathematica de Newton.

...

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