Camus, l'étranger
Fiche de lecture : Camus, l'étranger. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lea Kammerer • 11 Novembre 2017 • Fiche de lecture • 2 017 Mots (9 Pages) • 747 Vues
L’incipit :
Un incipit doit informer et plaire. Pour ce faire un incipit doit remplir plusieurs fonctions : présentation des personnages, pose du cadre spatiaux-temporel, présentation de l’intrigue, donner envie de lire la suite.
*Personnage : personnage désigné par le pronom personnel « je »
→ Seulement à la rencontre avec le directeur de l’asile le lecteur apprend que « je » est Meursault. →
Très peu d’indication sur le personnage → nom, pas de prénom
Caractère → personnage étrange
→ Ne semble pas affecter par la mort de sa mère
→ Personnage désintéressé
→ Pourtant se pose constamment des questions.
*Cadre spatiaux-temporel : beaucoup de description cependant tout reste flou
→ Reçoit un télégramme→l’histoire peut être situé fin 18eme début 19eme
Lieux → Algérie→ ville d’Alger
→ Mère a l’asile de Marengo situé à 2h d’Alger
→Longue description → cependant le lecteur apprend peu de chose
Intrigue : in medias res → mort de la mère → le début de l’histoire va tourner autour de cette mort
→La mort va surement influencer la suite de l’histoire
→ Intrigue qui tourne autour du regard de la société
→Question de l’Homme et sa place dans le monde
→ Intrigue banale
Donner envie de lire la suite : phrases courtes → monotonie de la lecture
→ Écriture blanche
→ Ne donne pas forcément envie
Mais narration oralisé → utilisation du passé composé normalement utilisé a l’oral
→ Étrangeté de la situation
→Le lecteur veut découvrir qui est Meursault.
La scène du meurtre :
Le personnage :
Un personnage marqué par des sensations physiques → le personnage se bat contre des éléments naturel → le soleil → déclencheur du drame → le mot « soleil » est utilisé à 5 reprise dans cette scène → le soleil est présent aussi sous la forme de chaleur et de lumière → Meursault ne semble pas se battre contre l’arabe mais contre le soleil → « à cause de cette brulure » → absurdité de la scène
Un personnage qui souffre → Meursault cherche a se défendre contre le soleil ou l’arabe car il souffre physiquement → « rideau de larme » , « yeux douloureux » → il est notamment touché au visage→ souffrance montré par de comparaisons du soleil à des armes « lame », « glaive », « épée »
→ Le personnage subit aussi une souffrance auditive → « cymbales du soleil contre mon front »
Un personnage dominé par la fatalité :
Meursault semble subir l’action plutôt que d’agir→ héros tragique→ le « pas » du personnage devient alors très important→ ce « pas » va entrainer de nombreuses péripéties → tous les éléments naturels semble se liés contre Meursault --< « la mer à charriée », « le ciel s’ouvrait »→ véritable apocalypse→ Le personnage regrette son geste → il le revendique → ce n’est pas de sa faute si il a tiré
Conclusion : Cette scène donne un tournant dramatique a l’œuvre, dans cette scène l’absurde prend tous son sens.
Dans cette scène le personnage est tout d’abord dominé par les évènements et les éléments naturels, ce qui fait de lui une victime et non un coupable de meurtre. Au lieu de se battre contre la fatalité le personnage décidé d’accepter son sort, en quelque sorte ici Meursault décide d’affronter l’absurde et d’assumer son destin. En acceptant son destin Meursault agit en quelque sorte face a la fatalité au lieu de la subir.
La satire de la justice et le sentiment de l’absurde :
Meursault étranger a son procès :
Meursault est exclu de sont propre procès→ son avocat lui interdit de prendre la parole « taisez vous , cela vaut mieux pour l’affaire »→ Meursault se sens exclu « ce procès se fait en dehors de moi » « sans mon intervention » « sans mon avis » → L’utilisation du point de vue interne créer d’avantage un décalage entre ce qui est dit du personnage et ce qu’il ressent.
Meursault écoute parfois ce qui est dit mais ne comprend pas toujours tout→ adverbe approximatifs→ mais il tente de retranscrire fidèlement sont procès.
- L'avocat se substitue à Meursault, parle à sa place (« Je »).
=> étonne Meursault qui n'est pas familier de l'univers judiciaire. Meursault interprète cela comme volonté de « l'écarter encore de l'affaire », de « le réduire à zéro », de « se substituer à [lui] » (gradation).
=> malaise (« vertige ») et comparaison : « j'ai eu impression que tout devenait comme une eau incolore » => impression de se vider de sa substance.
Meursault est décrire comme un terrible criminel par le procureur→ le procès juge plus meursault lui-même que son crime → « on a beaucoup parlé de moi, peut être même plus de moi que de mon crime » → son crime passe au second plan→ il est jugé pour ne pas avoir pleuré a l’enterrement de sa mère et non pour son meurtre → absurde →il va être condamné pour avoir été indifférent au valeurs morale et sociale
Caricature de l’avocat et du procureur → « l’avocat levait les bars », « le procureur tendait les bras »→ sont censé défendre des avis différents → pourtant il sont semblables
- Le plaidoyer cherche à atténuer responsabilité de Meursault en parlant de provocation de la part de l'Arabe, il s'oppose à l'accusation de préméditation défendue par le procureur.
- La majeure partie du plaidoyer s'intéresse au caractère de Meursault, à sa moralité (« âme » répété plusieurs fois).
- Portrait élogieux de Meursault en évoquant son rapport au travail puis son rapport avec sa mère. Cependant, ne parle pas de l'enterrement sans que l'on sache pourquoi.
- L'avocat conclut par caractère non prémédité du crime (« une minute d'égarement »)
=> demande que la vie de Meursault soit épargnée en requérant des circonstances atténuantes. L'avocat met en évidence le « remords éternel » de Meursault comme étant un châtiment suffisant.
- L'avocat essaie de créer de la compassion, d'attirer la bienveillance des jurés, en présentant Meursault comme un humain. Mais son discours est maladroit et stéréotypé.
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