Émile Zola, La Faute de l’abbé Pierre

Commentaire composé : Émile Zola, La Faute de l’abbé Pierre

III) Vers un infini vers un idéal

E. Zola se dirige ici vers un infini, vers un idéal.

Tout d’abord, il y a une expression de la sensualité, de la volupté qui marque le texte. Les « pièces de velours » ainsi que les « couches molles » et les « édredons de satin » soulignent les matières de qualité qui confèrent à la nature un aspect précieux et de valeur. La nature se transforme métaphoriquement en un espace intime et privilégié qui abrite l’amour des héros telle une chambre à coucher. Un effet de sensualité de ces lignes sont convoqués, les sens du toucher et de l’odorat.

Cet extrait annonce un paysage qui prend des dimensions très larges. L’écho « à l’infini’ » « dans l’immensité » au début et à la fin du texte met en relief l’immensité et la grandeur.

L’auteur place l’image du paradis au centre de l’extrait. En effet, on observe une coupure avec le monde « rideau de saules » qui sous-entend un lieu à part d’où la paronomase « Paradou » du nom de l’endroit qui est proche par le son du mot « paradis ». Il y a aussi l’idée de fusion entre le ciel et la terre qui laisse à penser que Serge et Albine font figure métaphoriquement de nouveaux Adam et Ève dans un nouveau jardin d’Éden : le Paradou. Albine quant à elle, peut suggérer une idée de pureté puisque son prénom vient du latin « alba » qui signifie blanc.

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